Atos, Siemens et l'Office marocain de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) ont annoncé un projet d'installation de 100 000 compteurs intelligents (smart grid) dans tout le Royaume afin d'optimiser la consommation d'énergie et la gestion du réseau électrique national et de répondre aux besoins énergétiques croissants du Maroc. Le projet, rapporté par le site allemand elektroniknet, entend répondre au besoin de l'ONEE de disposer d'un système d'exploitation de réseau évolutif dans le cadre du programme d'efficacité énergétique du pays. Ainsi, la plateforme EnergyIP de gestion des données de comptage de Siemens sera introduite, permettant notamment une utilisation automatisée des données collectées, la sensibilisation des utilisateurs finaux à l'énergie et de créer des sources de revenus plus sûres. Pour leur part, les experts d'Atos seront chargés des tâches d'infrastructure informatique et de sécurité afin d'assurer la cohérence de toutes les solutions techniques, de la supervision de la gestion des contrats et des services locaux. Pour Siemens et Atos, il s'agit du plus grand projet commun de réseau intelligent en Afrique, offrant toutes les fonctionnalités nécessaires pour répondre aux exigences d'un réseau en constante évolution et soutenir le programme national de transformation numérique. «Nous sommes ravis d'accompagner l'ONEE dans sa transformation numérique, Atos est prêt à exploiter pleinement le savoir-faire de notre centre de compétences 'NetZero Transformation' pour soutenir la transformation du réseau énergétique marocain au bénéfice des citoyens du pays», a déclaré Giuseppe di Franco, responsable ressources & services chez Atos. Sabine Erlinghagen, CEO digital grid chez Siemens Smart Infrastructure a ajouté : «Notre solution EnergyIP, que nous mettons en œuvre avec notre partenaire stratégique Atos, aidera l'ONEE à exploiter pleinement les données de consommation d'électricité et à optimiser la gestion globale du réseau. Notre technologie soutiendra la transformation numérique de l'ONEE et servira de base aux développements technologiques futurs», explique.