Présidentielle au Gabon. Le calendrier sera respecté    Sénégal. L'or en tête de liste des produits d'exportation    Vienne. La Marocaine Khadija Bendam devient première vice-présidente du Conseil International des Sociétés Nucléaires    Nigeria. Nouvelle voie tracée pour l'industrie pharmaceutique à l'horizon 2030    France. Un influenceur algérien appelle au meurtre des opposants au régime militaire et se fait arrêter    Portrait. Souad Mouktadiri : la 1ère pilote marocaine à participer au Rallye Dakar 2025    Algérie-Mauritanie : La diplomatie algérienne en échec et prémices d'une crise?    Conseil de sécurité: De nouveaux membres font leur entrée pour deux ans    Le temps qu'il fera ce vendredi 3 janvier 2025    Habitat : le financement participatif s'établit à 24,5 MMDH à fin novembre    Les températures attendues ce vendredi 3 janvier 2025    Réouverture conditionnelle du poste-frontière de Melillia : Rabat veut faire de cette cité "une ville marocaine de plus", craint le Parti populaire    Nouvelle liaison directe Rabat-Dakhla opérée par la RAM    «Apocalypse», le nouveau livre de Abdelhak Najib    La créativité marocaine à l'honneur au Festival Tamouda Bay de culture Afro-méditerranéenne    «Nour est un personnage problématique et complexe»    Baisse des ventes mondiales de Tesla en 2024, une première depuis des années    Tabac. La première hausse des prix en 2025 touche les cigarettes    Une « Soirée des mélodies du Moyen Atlas » pour célébrer le Nouvel An amazigh    Parution. La Marche Verte. L'épopée. Dieu, la patrie, le Roi    Crash de Muan: Interdiction de sortie du territoire pour le PDG de Jeju Air    Le chantier de la voie express Fès-Taounate progresse à « un rythme soutenu »    Botola : Les supporters du Wydad interdits de déplacement pour le match contre le MAT    Olympique de Marseille : Amine Harit, victime d'une opération de dégraissage, sur le départ ?    Coupe Arabe des Nations FIFA 25: Sans les sélections nord-africaines A !    La délégation de Mamelodi Sundowns arrive à Casablanca    Olympique Safi verse une partie des salaires de ses joueurs    Maroc : 78.244 entreprises créées à fin octobre 2024    Affaire Moubdi : Report du procès de l'ex-ministre au 9 janvier    Reconstruction d'Al Haouz : les autorités réagissent suite à des cas d'arnaque    L'administration de la prison d'Oued Zem dément les allégations de décès d'un détenu    Températures prévues pour le vendredi 3 janvier 2025    Maroc : Des entrepreneurs poursuivis pour avoir fraudé des victimes du séisme    Sahara : Des pays proches du Maroc intègrent le Conseil de sécurité    Amnistie fiscale : 100 MMDH des avoirs en liquide déclarés (8% du PIB)    Le Mali accuse l'Algérie de soutenir des terroristes    Nouvelle-Orléans : Le bilan de l'attentat s'alourdit, la piste terroriste privilégiée    Malte : Des passagers marocains s'évadent d'un avion atterri en urgence    En tournage au Maroc, l'actrice israélienne Noa Cohen dit avoir reçu des menaces    La météo du jeudi 02 janvier 2025    Le Général Mohammed Berrid reçoit le Conseiller émirati aux affaires de défense    Marchés publics suspendus dans le secteur de la santé : Amine Tahraoui sommé de s'expliquer    Nordin Amrabat, direction le championnat marocain ?    Mokwena divise, Ait Menna pointé du doigt !    Du "pétrole au large d'Agadir" : une "découverte" qui n'en est pas une, massivement diffusée    Hammouchi loue la qualité de sécurisation des célébrations du Nouvel an    Le Festival du livre africain de Marrakech revient pour sa 3e édition    Classement : les Marocains parmi les Africains les plus influents de 2024    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Le Maroc n'est pas une menace pour Ceuta et Melilla», affirme le chef des armées de l'Espagne
Publié dans Yabiladi le 30 - 11 - 2021

A l'opposé des Cassandre politiques et médiatiques en Espagne qui s'alarment quant à l'armement du Maroc et de son impact sur la présence espagnole à Ceuta et Melilla, le chef des armées espagnoles a affirmé que Rabat ne constitue pas une «menace» pour les deux enclaves.
«Le Maroc ne constitue pas une menace pour Ceuta et Melilla», a affirmé le chef des armées en Espagne, l'amiral Teodoro López Calderón, lors de sa participation à une conférence publique, ce lundi. En réponse à une question posée par le n°2 de Vox, Ortega Smith, le militaire a toutefois reconnu qu'il y a des actions de la part de Rabat entrant dans le cadre de ce qui est appelé «zone grise», citant particulièrement la crise migratoire de mai lors de l'exode de milliers de Marocains vers Ceuta.
Tout en prenant ses distances avec les analyses alarmistes sur l'armement du Maroc faites par des responsables politiques en Espagne, de gauche comme de droite et même dans les rangs des indépendantistes, l'amiral a indiqué que l'augmentation des commandes des Forces armées royales «n'est pas une menace directe pour l'Espagne, ni pour Ceuta et Melilla».
Et de préciser que «le Maroc n'a jamais exprimé sa volonté d'annexer les deux villes autonomes par la force», ajoutant que «l'Espagne a une capacité de dissuasion qui ne se limite pas seulement à ses forces armées».
Le Sahara occidental est un «casus belli» pour le Maroc
L'amiral a affirmé, par ailleurs, qu'en ce «moment le principal rival» du Maroc est l'Algérie, soulignant que le conflit du Sahara occidental est «le problème le plus grave» auquel Rabat fait face. Un constat conforme au rapport, intitulé «Scénario de sécurité Maghreb 2040», présenté à Pedro Sanchez en juin 2018. Son auteur, un colonel des renseignements militaires, a indiqué que le Maroc considère la question du Sahara comme étant une «cause sacrée» et «un casus belli».
La réponse de l'amiral Calderón à la question du député de Vox, sonne également comme un démenti de sa part à un «rapport» publié le lundi 29 novembre par une ONG appelée «Observatoire de Ceuta et Melilla». Ses rédacteurs estiment qu'une bonne partie des mesures prises par le Maroc contre l'Espagne s'inscrivent dans le cadre de sa stratégie «hybride» pour revendiquer la souveraineté sur les deux villes sans entrer dans une guerre ouverte.
Le Maroc n'a jamais fait de ses revendications sur Ceuta, Melilla et les îlots en Méditerranée un casus belli dans ses relations avec l'Espagne, privilégiant depuis les années Hassan II un règlement bilatéral de ces différends territoriaux.
Pour rappel, le royaume avait demandé en août 1975 d'inscrire Ceuta et Melilla sur l'agenda de la 4e Commission de l'ONU chargée de la décolonisation et des questions politiques, sans suite. En 2015, le gouvernement espagnol, dirigé alors par Mariano Rajoy du Parti Populaire, avait redouté une nouvelle saisine des Nations unies par Rabat, mais ce fut une fausse alerte.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.