Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) vient de dévoiler dans une démarche participative avec le ministère de l'Economie et des finances ses recommandations pour le projet de Loi de finances 2022, indique-t-elle dans un communiqué. Les propositions émises répondent principalement aux défis liés à la relance économique post-Covid et aux ambitions du nouveau modèle de développement, qui appelle à mobiliser des recettes pour le financement des politiques et des investissements publics et à orienter la fiscalité en faveur de la solidarité, de l'innovation, de la compétitivité et de la durabilité. La vision de la CGEM pour la nouvelle loi de finances s'articule autour d'orientations précises comme la préservation de la compétitivité des entreprises par l'allègement de la pression fiscale, la revue de la taxation des intrants à l'import, la mise en place d'une fiscalité verte pour favoriser une transition écologique et la réduction des charges sociales. Plusieurs mesures concrètes sont proposées, notamment l'initiation de la baisse du taux de l'impôt sur les sociétés pour atteindre le niveau internationalement admis, la réduction de la cotisation minimale en vue de sa suppression dans les 5 ans, la réforme des taxes locales, ainsi que la généralisation d'une TVA à 10% sur les équipements solaires et la mise en place d'un crédit d'impôt R&D ciblé. Le but des propositions est de garantir l'équilibre dans les trésoreries des entreprises tout en maintenant leurs capacités de financement, et ce, en accélérant la réforme de la TVA, qui représente l'épine dorsale de l'équilibre financier des entreprises. Par ailleurs, la CGEM recommande de continuer à soutenir l'investissement du tissu productif à travers le renforcement de la commande publique en maintenant les budgets alloués, l'encouragement de la préférence nationale et l'orientation d'une quote-part significative aux très petites et moyennes entreprises.