Le gouvernement de la communauté autonome d'Andalousie se dit «très préoccupé» suite à la décision en première instance du Tribunal de l'Union Européenne qui a décidé d'annuler les accords concernant la pêche, conclus entre le Maroc et l'Union européenne. La décision du tribunal européen «est une source de grande préoccupation pour nous», a souligné le président de l'exécutif régional andalou, Juan manuel Moreno dans des déclarations à la presse. Pido al Gobierno de España que vele por los intereses de la flota pesquera. Nos preocupa su situación tras lo ocurrido con los acuerdos de pesca entre la UE y Marruecos. Nuestros pescadores no pueden quedar abandonados. Se debe trabajar en una solución. pic.twitter.com/ehgfSP7IsF — Juanma Moreno (@JuanMa_Moreno) September 29, 2021 «Une grande partie de nos pêcheurs pêchent au Maroc» et «en Andalousie tout ce qui est en lien avec les accords entre l'Union européenne et le Maroc, nous affecte directement et de manière profonde», a relevé le responsable. Moreno espère «que les intérêts de l'Andalousie en matière de pêche seront pris en compte dans toutes les décisions qui seront adoptées par le gouvernement espagnol au sein de l'Union européenne». «Je crois que nos pêcheurs ne peuvent pas être abandonnés (...) et je demande donc aux autorités espagnoles de veiller aux intérêts de notre flotte de pêche au Maroc.» L'Espagne a défendu la continuité de l'accord de pêche entre le Maroc et l'Union européenne, soulignant son importance vitale pour les pêcheurs espagnols. «Nous voulons la continuité de l'accord (…) dans le cadre des relations de coopération et d'amitié que nous avons avec le Maroc», avait souligné, mercredi, le ministre de l'Agriculture, de la pêche et de l'alimentation, Luis Planas. Le Maroc est un «partenaire stratégique» et une «zone de pêche importante» pour la flotte européenne et espagnole, puisque sur les 132 navires qui pêchent dans ses eaux, 93 sont Espagnols, a-t-il insisté.