Le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), affilié à la Direction générale de la surveillance territoriale (DGST), en étroite coordination avec les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), a réussi ce mardi à démanteler une cellule terroriste affiliée à l'organisation «Etat islamique». Elle est composée de trois personnes «imprégnées d'idéologie extrémiste», «actives dans la ville d'Errachidia» et âgés respectivement de 21, 27 et 37 ans, indique un communiqué du BCIJ repris par l'agence MAP. Les recherches menées par les Forces spéciales, affiliées à la DGST ont permis l'arrestation du principal suspect, prétendu «émir» de cette cellule terroriste, avant d'interpeller ses deux complices. Les perquisitions menée par le BCIJ ont permis de saisir du matériel informatique, des clés USB, des téléphones portables, des vêtements paramilitaires et de nombreux manuscrits et autres documents imprimés sur Internet qui incitent et glorifient les opérations terroristes, ainsi que des affiches qui parlent de la soi-disant «Province du Khorasan» comme nouvelle base de combat. Opération antiterroriste menée depuis l'aube par les forces spéciales du #BCIJ (#DGST) simultanément dans 3 quartiers à Errachidia. Interventions en cours. pic.twitter.com/Zl7jLQ1oSs — 2M.ma (@2MInteractive) September 14, 2021 «L'émir présumé de cette cellule était actif dans le recrutement et la polarisation parmi les adeptes des courants religieux traditionnels. Il utilisait sa boutique, qui est située à côté d'installations vitales et stratégiques, comme lieu de culte après qu'il a interdit la prière dans les mosquées, un lieu pour la consolidation de l'idéologie extrémiste parmi les partisans et comme espace de complot pour commettre des crimes contre des personnes d'origine terroriste», poursuit le communiqué. Ce dernier précise que «l'une des victimes a été choisie comme cible imminente pour une opération d'assassinat car travaillant dans des installations d'intérêt public». Les recherches indiquent également que les membres de cette cellule terroriste «partageaient des contenus numériques avec une charge extrémiste, tels que ceux documentant les opérations suicides et les liquidations physiques menées par Daech dans plusieurs régions du monde, comme moyen d'alimenter l'idéologie extrémiste et de stimuler ces crimes sur le territoire national». Les membres de cette cellule terroriste ont été placés en garde à vue, à la disposition de l'enquête menée par le BCIJ et sous la supervision du ministère public chargé des affaires de terrorisme, conclut le communiqué.