Le Bureau Central d'Investigations Judiciaires (BCIJ) relevant de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a démantelé, mardi matin, une cellule terroriste affiliée à «Daech» dans la ville d'Errachidia. Cette opération, qui débuté dès l'aube et qui a concerné quatre quartiers de la ville d'Errachidia s'inscrit dans le cadre des opérations sécuritaires visant à lutter contre les menaces terroristes et mettre en échec les plans destructeurs qui guettent la sécurité et la stabilité du Royaume en vue de porter gravement atteinte à l'ordre public, indique un communiqué du BCIJ.
La même source poursuit qu'en se basant sur des renseignements précis des services spéciaux, les éléments du Bureau central ont pu arrêter le chef de cette cellule (l'Emir) et deux autres individus. La perquisition du domicile de l'un des suspects a permis la saisie d'outils de nouvelle technologie, des téléphones portables, des vêtements paramilitaires et de manuscrits faisant l'apologie des opérations terroristes et des affiches évoquant le «khorassan» comme nouvelle base de combats, poursuit le communiqué.
Selon les recherches, investigations et opérations de filature opérées au sujet des membres de cette cellule terroriste, son émir présumé s'activait dans l'embrigadement et le recrutement dans les rangs des adeptes des courants religieux traditionnels, précise la même source, relevant que le mis en cause a transformé son local commercial se trouvant à proximité d'installations vitales et stratégiques en lieu de prière en proscrivant l'interdiction de la prière dans les mosquées, ainsi qu'en refuge pour la consécration de l'idéologie extrémiste dans les rangs de ses adeptes et en espace pour la planification de crimes à vocation terroriste contre les individus, en choisissant l'une des victimes comme cible imminente d'assassinat en raison de son travail dans un service d'utilité publique.
Les investigations révèlent que les membres de cette cellule terroriste se partageaient les contenus numériques à caractère terroriste comme ceux documentant les attentats-suicides et les assassinats commis par l'organisation « Daech » dans plusieurs régions du monde, en tant que moyen pour consacrer l'idéologie extrémiste et inciter à la perpétration de ces crimes sur le territoire national, fait savoir le communiqué. Les mis en cause interpellés ont été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête judiciaire menée par le BCIJ sous la supervision du parquet chargé du terrorisme, en vue d'identifier les complices et les participants impliqués dans cette cellule terroriste, et déterminer les ramifications régionales et leurs liens éventuels aux projets terroristes au niveau mondial, conclut le BCIJ.