Lors d'une interview accordée à TVE, le ministre de l'Intérieur espagnol Fernando Grande-Marlaska a insisté sur le besoin d'attendre que les tribunaux se prononce sur la validité de l'accord signé avec le Maroc en 2007 avant de reprendre le rapatriement des mineurs marocains de Ceuta. Le ministre a explique qu'une «interprétation différente» du cadre réglementaire de l'accord migratoire existait, rapporte Europa Press. Si selon lui, l'autorité judiciaire a compris une interprétation spécifique avec les mesures de précaution, les instituions compétentes (les autorités de Ceuta, la délégation du gouvernement et l'Exécutif central) ont compris qu'il fallait agir en fonction de l'«intérêt supérieur du mineur» qui est «le retour à la famille» dès lors que l'enfant n'est pas «en situation de vulnérabilité». Dans ce cas spécifique, le ministre a indiqué que les autorités compétentes en la matière de Ceuta «auraient déjà déterminé» que l'enfant n'était «pas susceptible de bénéficier de l'aide au retour». Cependant, selon Save the Children, les autorités auraient procédé au rapatriement d'enfant sans évaluation individualisée comme l'exige la loi sur les étrangers, cette absence signifie que la situation de vulnérabilité des enfants ne serait pas systématiquement établie.