Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez, et le président de la ville autonome de Ceuta, Juan Jesús Vivas, se réunissent ce mercredi au palais de la Moncloa. Selon des sources gouvernementales citées par l'agence EFE et le média espagnol Diario de Avila, les deux responsables doivent discuter des solutions à la situation des mineurs marocains non accompagnés qui restent à Ceuta et dont le rapatriement a été paralysé. Une fois la crise diplomatique avec le Maroc résolue, un processus de rapatriement d'une partie de ces mineurs a débuté le 13 août, mais est actuellement bloqué par plusieurs procédures judiciaires et paralysé jusqu'à ce qu'il y ait une résolution définitive devant les tribunaux. Le magistrat du Tribunal contentieux-administratif numéro 1 de Ceuta a indiqué, mardi, qu'il maintenait la suspension préventive urgente du rapatriement de neuf mineurs marocains, qui avait été demandée par l'Association de coordination des quartiers pour le suivi des mineurs et des jeunes. Cette association, en collaboration avec la Fondation Raíces, a demandé le 16 août la suspension du retour de 12 mineurs, mais trois d'entre eux ont été déjà rapatriés vers le Maroc. Le juge a accepté de suspendre la procédure pour les neuf qui n'ont pas traversé la frontière, et entérine maintenant cette décision. Quelques jours plus tard, et après l'ouverture d'autres procédures judiciaires, le gouvernement de la ville autonome a annoncé qu'il maintiendrait la suspension jusqu'à ce qu'il y ait un décision judiciaire définitive. La porte-parole du gouvernement, Isabel Rodríguez a réitéré, hier, que le retour de ces mineurs a été effectué «dans le respect d'un accord entre les deux pays», bien qu'elle ait reconnu que «si la justice constate qu'il faut apporter certaines nuances», l'exécutif les prendre en compte.