composition du nouveau gouvernement algérien, présidé par Aïmene Benabderrahmane, a été révélée ce mercredi 7 juillet. L'exécutif a connu le retour de Ramtane Lamamra, un cacique de la diplomatie algérienne, aux commandes du ministère des Affaires étrangères. Un comeback qui intervient après une traversée du désert de près de deux ans. En effet, le 2 avril 2019, Sabri Boukadoum était nommé chef de la diplomatie au sein du gouvernement Noureddine Bedoui à la place de Lamamra. Après la victoire d'Abdelmajid Tebboune aux élections présidentielles du 12 décembre 2019, Boukadoum avait été confirmé à son poste. Son départ du ministère des Affaires étrangères ne constitue pas une surprise. Sa gestion de l'action diplomatique était décriée par plusieurs médias proches de Tebboune. Dans un article publié le 4 janvier, le quotidien L'Expression, porte-voix du Rassemblement national démocratique (parti de la majorité présidentielle), avait pointé les échecs attribués à Boukadoum au Maghreb, au Sahara et au Mali. Autre élément de méfiance entre Tebboune et Boukadoum : son nom était sur une liste des potentiels successeurs du président examinée par l'armée, alors qu'il se soignait en Allemagne d'une infection au Covid-19.