Environ un millier de migrants marocains ont réussi à entrer dans la ville, dont plusieurs femmes et enfants. Selon des sources de la délégation du gouvernement à Ceuta, citées ce lundi soir par EFE. Il s'agit notamment de 300 Marocains qui peuvent être mineurs, en attendant l'achèvement des tests effectués par les autorités espagnoles. Celles-ci ont déclaré à l'agence espagnole qu'il s'agit de «l'un des jours de migration les plus critiques auxquels la ville a été confrontée ces dernières années» ; le nombre de migrants ayant dépassé la capacité d'accueil de l'entrepôt industriel de Tarajal où ils doivent être maintenus en quarantaine à cause du Covid-19. Plus tôt dans la journée, l'agence Europa Press, a expliqué que les migrants marocains ont accédé irrégulièrement à Ceuta pendant la nuit et les premières heures de ce lundi, en longeant les brise-lames de la frontière maritime. Citant des sources policières espagnoles, l'agence a évoqué «la passivité» des forces de sécurité marocaines qui n'auraient «rien fait pour arrêter» ces migrants. Finalizado el ramadán , comienza el éxodo desde #Marruecos a #Ceuta , a nado sorteando el espigón de la playa del tarajal y a la carrera pic.twitter.com/Xq4cKa8i0J — KARIM PRIM (@KARIMPRIM) May 17, 2021 «Les entrées ont commencé peu après 2 heures du matin dans la région de Benzú, à l'extrémité nord du périmètre frontalier de 8,2 kilomètres qui sépare la ville autonome du royaume alaouite. Environ soixante-dix hommes, femmes et enfants sont entrés dans la ville», précise-t-elle. Aux premières heures du matin, les entrées ont également été répétées du côté des brise-lames de Tarajal. No es la fiesta del agua ? de fin de curso? Son cientos de jóvenes marroquíes que han llegado a #Ceuta sorteando los espigones de las playas de Benzu y Tarajal desde #Marruecos pic.twitter.com/40IMvtAaV5 — KARIM PRIM (@KARIMPRIM) May 17, 2021 Des sources de la délégation gouvernementale à Ceuta ont expliqué à Europa Press que les entrées irrégulières de ce lundi ont été portées à la connaissance des ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères, qui à leur tour ont établi des contacts avec les autorités marocaines pour coordonner une réponse. La Garde civile a veillé à apporter une «aide humanitaire» aux Marocains, tandis que la Croix-Rouge a transféré un homme souffrant d'hypothermie sans gravité apparente à l'hôpital. Article modifié le 2021/05/17 à 19h29