chambre criminelle près la cour d'appel de Casablanca a décidé, ce mardi, de reporter le procès des journalistes Omar Radi et Imad Stitou au 27 avril prochain. «La séance s'est déroulée dans une excellente atmosphère, et il y avait une bonne communication avec les juges, qui ont respecté les droits de la défense et nous ont donné suffisamment de temps pour débattre», nous confie ce mardi Me Miloud Kandil, avocat de la défense d'Omar Radi. Il a précisé que «la plaignante n'a pas assisté à la session et était représentée par un avocat en son nom». Par ailleurs, Me Kandil a indiqué que la défense a soumis une demande pour accorder une liberté provisoire à Omar Radi, poursuivi en état d'arrestation. «La décision des juges sera rendue jeudi», indique-t-il. Ce report intervient alors qu'une quinzaine d'ONG de défenses des droits humains et de la liberté de la presse ont appelé, hier, à la libération du journaliste Omar Radi. «Les associations appellent les autorités marocaines pour lui garantir la liberté provisoire et s'assurer qu'il ait un procès juste pour l'ensemble des parties», plaident-elles dans le communiqué consulté par Yabiladi. Dans le même sillage, l'Association marocaine des droits humains (AMDH-Maroc) et l'Association de défense des droits de l'Homme au Maroc (ASDHOM-France) ont annoncé, ce mardi, le lancement d'une campagne internationale pour la libération de tous les détenus politiques et d'opinion au Maroc. «Cette campagne sera menée par un Comité international qui sera créé et composé de personnalités connues pour leur engagement en faveur de la solidarité internationale et la défense des droits humains (…) Un secrétariat technique, composé de militant-e-s des deux associations» a ainsi été mis en place «pour préparer la constitution de ce comité», indiquent les deux ONG dans un communiqué.