Visiblement les propos de Stéphane Dujarric, sur la situation à El Guerguerate tenus lors de son point de presse du 26 février, n'ont pas été du goût de certaines parties. Lundi 1er mars, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU a tenu lors de son briefing quotidien à apporter des précisions sur le sujet en préambule, mais sans pour autant démentir ses précédentes déclarations. «La Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) continue de recevoir des rapports non confirmés de tirs sporadiques à travers la berme. La Mission continue de suivre la situation dans tout le territoire, y compris à El Guerguerate, dans la mesure du possible compte tenu de ses capacités. Nous continuons d'exhorter les parties à faire preuve de retenue.» Stéphane Dujarric Le 26 février, le porte-parole a confié que les Nations unies «n'ont reçu aucune information (de la part de la MINURSO, ndlr) indiquant que la situation à El Guerguerate a changé de quelque manière que ce soit». Au lendemain de ces déclarations, le Polisario a pointé du doigt la responsabilité du «blocage». «Le Maroc n'aurait pas pu faire ce qu'il a fait sans le soutien de la communauté internationale, le soutien de l'ONU, du Conseil de sécurité ainsi que du secrétaire général de l'ONU», a accusé Khtari Addouh le chef du secrétariat général de l'organisation politique au sein du Front.