Le dossier du Sahara s'est invité au briefing quotidien de Ned Price, le porte-parole du Département d'Etat, du lundi 22 février. «Nous continuerons à soutenir la voie de l'ONU pour parvenir à une solution juste et durable à ce conflit de longue date et à soutenir La Mission des Nations unies pour l'Organisation d'un Référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour surveiller le cessez-le-feu et prévenir la violence», a-t-il déclaré en réponse à une question sur ce sujet. Un autre journaliste a ensuite demandé au porte-parole si ses propos signifient une révision de l'administration Biden de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara, prise le 10 décembre par l'ancien président Donald Trump. «Cela signifie, que je n'ai rien de nouveau sur ce sujet», a brièvement souligné Ned Price au milieu de quelques rires dans la salle. Le porte-parole s'est félicité, toutefois, de la reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël. Ces déclarations interviennent le même jour de la tenue des entretiens entre Antony Bliken et son homologue israélien Gabi Ashkenazi. La discussion a porté sur le différend entre les Israéliens et les Palestiniens, indique le Département d'Etat dans un communiqué. En revanche, aucune mention des accords de paix conclus entre Tel-Aviv et les quatre pays arabes : Emirats arabes unis, Bahreïn, Maroc et Soudan. «Durant des décennies, les administrations américaines n'ont pas réussi à résoudre le conflit entre le Maroc et le Sahara occidental, car elles ne voulaient pas prendre de risques. Nous l'avons fait, dans l'intérêt de la paix», avait affirmé en janvier l'ancien chef de la diplomatie Mike Pompeo pour justifier la reconnaissance de la marocanité du Sahara.