A deux semaines de son départ du Département d'Etat au Démocrate Antony Blinken, proposé par le président élu Joe Biden, Mike Pompeo a fait sur Twitter le bilan de ses trente deux mois à la tête de la diplomatie des Etats-Unis. La reconnaissance par l'administration Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara n'a pas manqué à cet exercice hautement politique. «Durant des décennies, les administrations américaines n'ont pas réussi à résoudre le conflit entre le Maroc et le Sahara occidental, car elles ne voulaient pas prendre de risques. Nous l'avons fait, dans l'intérêt de la paix», a affirmé Pompeopour justifier le décret présidentiel signé le 10 décembre par Donald Trump. For decades, U.S. Administrations failed to resolve the conflict between Morocco and Western Sahara, because they didn't want to take risks. We did, in the interest of peace. pic.twitter.com/JeJphUtsw3 — Secretary Pompeo (@SecPompeo) January 5, 2021 Le secrétaire au Département d'Etat, nommé à ce poste le 28 avril 2018 après le limogeage de Rex Tillerson, s'est rappelé aussi de son annonce du 24 décembre du lancement du processus pour un consulat américain à Dakha, et ce, à travers l'inauguration d'un poste de présence virtuelle. «Nous sommes impatients de promouvoir le développement économique et social et faire participer les habitants de cette région», s'était-il félicité dans une déclaration diffusée sur le site de son ministère. Un texte dans lequel, il a tenu à préciser que les «Etats-Unis continuerons à soutenir les négociations politiques pour résoudre les problèmes entre le Maroc et le Polisario dans le cadre du plan d'autonomie du Maroc». Un passage qui a été omis dans les dépêches de l'APS et des médias du Polisario.