Le dernier round du dialogue inter-libyen, tenu les 22 et 23 janvier à Bouznika, est visiblement une pression de plus sur les épaules de Sabri Boukadoum. Le chef de la diplomatie, à la quête d'un rôle pour son pays dans la sortie de crise libyenne, s'est envolé ce mercredi pour Tripoli où il s'est entretenu avec le chef du gouvernement d'union nationale, Fayez Al Sarraj, et le président du Haut Conseil d'Etat, Khaled Al Machri ainsi que son homologue Mohamed Taher Siala, indique un média libyen. Ce déplacement a permis de constater la mise en sourdine de la «solution des pays voisins», longtemps défendue par le président Abdelmajid Tebboune, au profit d'un «règlement politique à travers un dialogue libo-libyen», précise le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué relayé par l'APS. Un revirement logique, puisque les appels de l'Algérie adressés à la Tunisie et l'Egypte pour rejoindre la «solution des pays voisins» ont tous été ignorés. تشرفت اليوم بلقاء السيد فايز السراج، رئيس المجلس الرئاسي الليبي. تمحورت مشاوراتنا حول تطورات الأوضاع في ليبيا وآفاق المسارات السياسية لحل الأزمة، إلى جانب مسائل تتعلق بالعلاقات الثنائية التاريخية والأخوية بين البلدين. pic.twitter.com/VuPXitkwKm — Sabri Boukadoum | صبري بوقدوم (@Boukadoum_S) January 27, 2021 A l'exception de l'invitation par Angela Merkel à la Conférence de Berlin du 19 janvier 2020, l'Algérie et malgré ses nombreux appels officiels n'a accueilli aucune réunion du dialogue inter-libyen. Des rounds tenus à Genève, en Tunisie, en Egypte et au Maroc.