Driss Guerraoui, président du Conseil de la concurrence s'est rendu en Suisses pour rencontrer les entreprises membres de la Chambre de commerce suisse au Maroc (CCSM). Avec ses hôtes suisses, président du Conseil de la concurrence marocain animait, hier à Casablanca, une conférence-débat sur le thème «Conseil de la concurrence : Quelle vision pour le développement économique du Maroc ?» organisée par la CCSM. Un rendez-vous qui avait pour objectif de présenter aux entreprises, les missions du Conseil de la concurrence, ses, réalisations et chantiers en cours. «Tous les organismes et instances doivent participer au développement de cette culture de la concurrence», a précisé Guerraoui. Ce dernier fait notamment allusion à l'Instance centrale de prévention de la corruption, la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel, aux instances de protection des droits de l'Homme et au gouvernement. La rencontre a permis à Guerraoui de rappeler que ses équipes examinaient actuellement 11 nouveaux dossiers : distribution des carburants, commerce électronique, médicaments, poulet et viande blanche, produits céramiques, télécommunications, tabac, délais de paiement, aliments de bétail et à la concurrence dans l'activité des bureaux de change. En outre, le Conseil mène des études sur la concurrence dans le commerce électronique, le secteur des médicaments, les cliniques privées et les marchés de gros, souligne l'invité de la CCSM. Rappelons que le Conseil de la concurrence s'est engagé dans 4 chantiers stratégiques. Le premier concerne la conception d'un baromètre national de la concurrence qui publiera annuellement ses résultats. «Il sera accompagné d'un prix national de la concurrence qui récompensera les entreprises les plus transparentes et les plus loyales», a précisé Guerraoui. Le deuxième chantier du Conseil est celui d'un sondage annuel d'opinion sur la perception de la concurrence. Un exercice qui lui permettra de récolter les avis des opérateurs économiques du pays sur le sujet. Le troisième chantier est relatif à l'installation d'un Observatoire national des marchés pour assurer des veilles juridiques, économique et concurrentielle. Le quatrième et dernier chantier en cours est celui de doter le Conseil d'une stratégie de communication destinée au grand public.