Le président russe Vladimir Poutine a annoncé sa réapparition aujourd'hui, après une « fugue » qui a duré onze longues journées. On a dit qu'il était au chevet de sa compagne qui venait d'accoucher, en Suisse, et on avait aussi supposé qu'il était peut-être mort ou peut-être même victime d'un coup d'Etat, selon la version d'un journal israélien. Des explications fantaisistes… En réalité, deux raisons sont avancées et semblent bien plus crédibles. Des raisons de santé, avec une différence cependant sur la nature de son mal : grippe carabinée avec complications pour les uns, et un sérieux mal de dos pour les autres. Dans les deux cas, les médecins l'auraient immobilisé, et comme Vladimir Poutine s'est toujours présenté en mâle viril, il a préféré s'éclipser aux regards des médias et des Russes. L e porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, n'a pas voulu en dire plus, déclarant que « le sujet est clos» ; il a précisé que Poutine devait regarder dimanche soir un documentaire sur l'annexion de la Crimée. Le désormais célèbre documentaire dans lequel le président russe reconnaît avoir tout planifié dès la chute de Viktor Ianoukovitch, en Ukraine. Dans ce documentaire portant pour titre « Crimée: Retour à la patrie », diffusé dimanche soir, le président russe affirme que la Russie était prête à mettre ses forces nucléaires en état d'alerte pour garantir l'annexion de la Crimée en mars 2014. L'armée russe avait aussi positionné dans la péninsule des batteries de missiles de défense côtière « Bastion », des armes susceptibles de dissuader un navire de guerre américain qui était alors en mer Noire de s'immiscer dans les eaux territoriales russes. « Bien sûr, nous ne pouvions pas savoir si l'Occident allait intervenir militairement. J'ai donc été obligé de guider nos forces armées, et pas seulement de les guider, mais de leur donner des instructions sur l'attitude à avoir de la Russie et de nos forces armées en toutes circonstances et selon tous les scénarios », explique le plus calmement du monde le chef du Kremlin…
