Le président argentin Javier Milei a affirmé que son pays « va abandonner sa position de neutralité historique » aux Nations Unies, annonçant la non adhésion à l'Agenda 2030 promu par cette organisation. Lors de son premier discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, qui a été distribué à Buenos Aires et repris par la presse locale, le chef de l'Etat argentin a émis de sévères critiques contre le système onusien. « L'Argentine abandonnera la position de neutralité historique qui l'a toujours caractérisée (…) et elle se mettra à l'avant-garde de la lutte pour la défense de la liberté », a proclamé le chef d'Etat argentin. Il a également considéré que « l'Agenda 2030, bien que ses objectifs soient bien intentionnés, n'est rien de plus qu'un programme gouvernemental supranational de nature socialiste ». Milei a estimé que « ce qui est discuté cette semaine, ici, à New York, au Sommet de l'avenir, n'est rien d'autre que l'approfondissement de cette trajectoire tragique qu'a adoptée cette institution ». Lire aussi : L'Argentine lèvera prochainement les restrictions de change, promet le président Milei « Je ne viens pas ici pour dire au monde quoi faire ; Je viens ici pour dire au monde, d'une part, ce qui va se passer si les Nations Unies continuent de promouvoir les politiques collectivistes qu'elles ont promues dans le cadre de l'Agenda 2030, et, d'autre part, quelles sont les valeurs que défend la 'nouvelle Argentine' », a-t-il poursuivi. Aux yeux de Milei, cette organisation internationale « n'a pas non plus rempli de manière satisfaisante sa mission de défense de la souveraineté territoriale de ses membres », appelant à « la définition d'un nouveau pacte social à l'échelle mondiale, en doublant les engagements de l'Agenda 2030 ». « Nous pensons que tout le monde devrait vivre à l'abri de la tyrannie et de l'oppression (…) et nous souhaitons exprimer officiellement notre désaccord sur le Pacte de l'avenir signé dimanche », a-t-il proclamé, proposant la création d'un nouvel agenda : « L'Agenda de la Liberté ». Il a en outre indiqué être venu devant l'ONU pour parler des « nouvelles valeurs que défend l'Argentine ». « Nous croyons à la défense de la vie de tous, à la défense de la propriété de tous, à la liberté d'expression pour tous, à la liberté de culte pour tous, à la liberté de commerce pour tous », a-t-il énuméré. « L'Argentine ne soutiendra aucune politique qui implique la restriction des libertés individuelles, le commerce ou la violation des droits naturels des individus. Peu importe qui la promeut ou quel est le consensus qu'elle génère », a conclu Javier Milei.