La Confédération Marocaine des TPE-PME tire la sonnette d'alarme sur la crise croissante qui menace des milliers de petites entreprises au Maroc. Elle accuse la société « Les Jeunes Maçons » de mettre en péril leur survie et réclame des mesures d'urgence. La Confédération Marocaine des TPE-PME a récemment tiré la sonnette d'alarme sur une crise qui touche de nombreuses petites entreprises à travers le pays. Dans un communiqué l'organisation a dénoncé les agissements de la société « Les Jeunes Maçons », qui mettent en péril la survie de nombreuses entreprises locales. La Confédération, qui regroupe un large éventail de petites et moyennes entreprises marocaines, a décrit comment ces dernières se trouvent aujourd'hui au bord du gouffre financier en raison des pratiques controversées de « Les Jeunes Maçons ». Selon la Confédération, d'ici la fin de 2024, environ 40 000 TPE et PME pourraient fermer leurs portes, un chiffre alarmant comparé aux 33 000 entreprises en danger en 2023 et aux 10 000 en 2019. Cette situation est perçue comme un « effondrement d'un modèle économique » qui, jusqu'à récemment, offrait de nombreuses opportunités, générant des emplois et stimulant l'initiative privée. L'organisation professionnelle attribue cette crise à plusieurs facteurs, dont le manque de financement, la baisse des commandes publiques, et les retards ou refus de paiement par de grandes entreprises. En particulier, elle met en avant le cas spécifique de « Les Jeunes Maçons », une société dirigée par un homme d'affaires connu, qui est accusée de ne pas respecter ses obligations financières envers plusieurs petites entreprises, causant ainsi des dommages importants. La Confédération a appelé les autorités compétentes à mener une enquête approfondie sur cette situation afin de mettre en place des mesures pour éviter la répétition de telles pratiques. Abdellah El Fergui, président de la Confédération, a tenté de contacter le dirigeant de « Les Jeunes Maçons » pour trouver une solution, mais ses efforts sont restés sans réponse, le dernier contact datant de début septembre. Le président a annoncé que la Confédération envisageait d'organiser une conférence de presse dans les prochains jours pour attirer l'attention de l'opinion publique et des décideurs sur cette crise économique croissante.