La France a ouvert 232 sites de vaccination contre la variole du singe (Mpox), a annoncé mardi le premier ministre en Affaires courantes Gabriel Attal qui a placé les autorités sanitaires françaises « en état de vigilance maximale » face à cette maladie infectieuse. « 232 sites de vaccination sont d'ores et déjà ouverts à travers le territoire (français). Et de nombreux autres seront disponibles », a souligné M. Attal sur le réseau social X. Rappelant que le système de santé français est « en état de vigilance maximale », le chef du gouvernement démissionnaire a assuré que « nous nous tenons prêts à faire face à tous les scénarios et à tous les risques ». Il a indiqué, à cet égard, que « les voyageurs qui se rendent ou reviennent des zones où le virus circule sont désormais systématiquement informés sur les mesures de précaution à adopter ». Par ailleurs, dans le cadre de la solidarité internationale, il a indiqué que la France fera don de 100.000 doses de vaccin. « Ces doses seront distribuées via l'Union européenne aux régions où le virus circule fortement », a-t-il précisé, notant que « cette solidarité en actes vient renforcer de près de 50 % l'effort européen actuel ». Lundi, le ministre de la Santé en Affaires courantes Frédéric Valletoux, avait prévenu que la France doit s'attendre à l'apparition de « cas sporadiques » de l'épidémie Mpox. « La France n'est pas isolée. On s'attend, comme tous les pays européens, à des cas déclarés, notamment en raison des allées et venues avec les zones d'Afrique touchées", avait-il dit dans une interview relayée par les médias. Selon le ministère de la Santé, les autorités sanitaires françaises disposent d'une stratégie de réponse face à l'épidémie de Mpox, en termes de surveillance, prévention, diagnostic rapide, prise en charge des cas et des contacts, et vaccination. La Suède, rappelle-t-on, avait fait état la semaine dernière du premier cas en Europe du sous-type clade 1 du virus du mpox. Le malade avait été infecté au cours d'un séjour dans une région d'Afrique. Mercredi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché son niveau d'alerte le plus élevé au plan international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique.