La vice-présidente américaine, Kamala Harris, a indiqué dimanche dans un communiqué qu'elle avait l'intention de « remporter » l'investiture démocrate en vue des élections présidentielles de novembre. Le président américain, Joe Biden, a annoncé plus tôt dans la journée son retrait de la course pour un second mandat à la Maison Blanche, tout en apportant son soutien à la candidature de Kamala Harris. « Aujourd'hui, je souhaite exprimer mon plein soutien et mon approbation à Kamala pour qu'elle soit la candidate de notre parti cette année », a affirmé le locataire de la Maison Blanche sur le réseau social X. Harris a indiqué qu'elle était « honorée » de recevoir le soutien de Biden, tout en saluant « l'acte désintéressé et patriotique » du président américain. Lire aussi : Joe Biden annonce son retrait de la course présidentielle et exprime son soutien à Kamala Harris L'ancien président américain Bill Clinton et son épouse, l'ancienne secrétaire d'Etat et candidate démocrate aux présidentielles de 2016, Hillary Clinton, ont tous deux soutenu la vice-présidente Kamala Harris comme candidate du parti démocrate au scrutin de novembre. « Nous sommes honorés de nous joindre au président pour soutenir la vice-présidente Harris et ferons tout ce que nous pouvons pour la soutenir », ont déclaré les Clinton dans un communiqué publié sur X. La pression s'est accentuée récemment sur le président américain de 81 ans au sein de son propre parti pour renoncer à la course à la Maison Blanche en raison de son état de santé et de son acuité. Plus de vingt élus démocrates ont appelé Joe Biden à se retirer afin de choisir un autre candidat pour défier Donald Trump lors des élections présidentielles de novembre. Le président américain a tenté tant bien que mal de résister à la pression croissante et aux pronostics des sondages qui donnent vainqueur son rival républicain. Les médias américains ont rapporté que plusieurs dirigeants du Parti démocrate ainsi que ses principaux donateurs ont reconnu récemment que Biden n'était pas en mesure de remporter le prochain scrutin et qu'il ne peut pas changer la perception du public quant à son état de santé physique et mentale. Le président américain, dont la prestation lors du premier débat présidentiel le 27 juin dernier face à Trump a été largement décriée, semblait ces dernières semaines de plus en plus isolé au sein de son propre parti.