Le Haut Commissariat au Plan (HCP) a publié des données indiquant une augmentation de 0,7% de l'Indice des Prix à la Consommation (IPC) pour le mois de mars 2024. Cette hausse est principalement attribuée à l'augmentation de 1,7% de l'indice des produits alimentaires et de 0,1% de l'indice des produits non alimentaires. Selon le HCP, cette tendance inflationniste reflète les variations de prix dans plusieurs catégories de produits. Les « Poissons et fruits de mer » ont connu la plus forte hausse avec 11,6%, suivis par les « Fruits » à 3,1%, les « Légumes » à 2,5%, et les « Viandes » à 1,7%. D'autres augmentations notables incluent le « Lait, fromage et œufs » à 1,4%, ainsi que le « Sucre, confiture, miel, chocolat et confiserie » à 0,3%. Les « Huiles et graisses » et le « Café, thé et cacao » ont également vu leurs prix augmenter légèrement de 0,1%. Dans le secteur non alimentaire, le HCP note une hausse modeste mais significative des « Articles d'habillements et chaussures » de 0,4%. Cette augmentation pourrait avoir un impact sur le budget des ménages, notamment en prévision des changements de saison. Les données régionales fournies par le HCP montrent que les hausses les plus importantes de l'IPC ont été enregistrées à Al-hoceima avec 1,5%, à Laâyoune avec 1,3%, et à Tanger et Safi avec 1,2%. Ces chiffres sont révélateurs des disparités économiques entre les différentes régions du pays. En comparaison annuelle, l'IPC a augmenté de 0,9% en mars 2024 par rapport au même mois de l'année précédente. Cette hausse est due à l'augmentation de l'indice des produits alimentaires de 0,9% et de celui des produits non alimentaires de 1,1%. Le HCP souligne que les variations pour les produits non alimentaires vont d'une baisse de 1,2% pour la « Santé » à une hausse de 3,3% pour les « Restaurants et hôtels ». L'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, a connu une hausse de 0,3% sur un mois et de 2,4% sur une année. Le HCP utilise cet indicateur pour fournir une mesure plus stable de l'inflation, qui peut être utilisée pour guider la politique monétaire et fiscale.