L'année 2023 a révélé un tournant alarmant dans le comportement du mouvement séparatiste du Polisario, caractérisé par une escalade de la violence et un désespoir croissant. Les attaques perpétrées dans les villes d'Es-Smara et d'Aousserd, par le Polisario, ont dévoilé un aspect sombre et brutal de ce mouvement, marqué par l'usage de projectiles et d'autres formes de violence. Ces actes, loin de se limiter à des conflits locaux, ont exacerbé les tensions dans toute la région et ont altéré la perception internationale du Polisario, le faisant basculer de la figure d'un présumé mouvement de libération à celle d'un groupe aux méthodes criminelles. En effet, l'orientation de plus en plus violente du Polisario, ciblant délibérément des civils, soulève des questions cruciales sur sa légitimité et sa direction. Ces actions, qui semblent viser à semer la panique et l'instabilité, érodent l'image traditionnelle du Polisario en tant que mouvement séparatiste, le rapprochant plutôt du profil d'une organisation criminelle. Dans ce contexte, l'éventualité de classer le Polisario comme une organisation terroriste suscite des préoccupations majeures, en particulier en ce qui concerne le rôle de l'Algérie en tant que principal soutien de ce mouvement. Une telle classification aurait des implications sérieuses pour l'Algérie, qui risquerait d'être perçue comme un Etat soutenant le terrorisme, complexifiant ainsi davantage le paysage géopolitique régional. Lire aussi : Le Sahara marocain : Une année pivotale de reconnaissances internationales et de soutiens stratégiques Ces événements renforcent donc l'argument du Maroc selon lequel le Polisario ne représente pas un mouvement légitime de revendication territoriale. Au contraire, il apparaît de plus en plus comme une entité séparatiste et terroriste ciblant les civils. Cette réalité souligne l'urgence de trouver une solution durable au conflit, en reconnaissant la souveraineté marocaine sur le Sahara et en adoptant la proposition d'autonomie marocaine comme solution viable et consensuelle. La résolution pacifique de ce conflit est primordiale pour la stabilité et la prospérité de la région. C'est dire que la récente évolution dans la perception du conflit autour du Sahara marocain est un moment charnière dans l'histoire de cette longue dispute territoriale. Elle met en évidence l'urgence d'aboutir à une résolution définitive qui reconnaisse la souveraineté marocaine sur ses territoires et mette fin à un conflit qui perdure depuis trop longtemps. Dans ce contexte, le soutien grandissant de la communauté internationale à la proposition d'autonomie marocaine est un signe de reconnaissance implicite de l'inaptitude du Polisario à offrir une alternative crédible et pacifique pour la région. Cette proposition qui vise à accorder une large autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine, est perçue comme une solution viable et pacifique, respectueuse de l'intégrité territoriale du Maroc et répondant aux aspirations des populations locales. Or le Maroc, par ses initiatives diplomatiques persévérantes, a réussi à consolider sa position sur la scène internationale. Cette avancée a contribué à l'affaiblissement des positions défendues par le Polisario et l'Algérie, rendant la perspective marocaine plus prévalente dans les discussions internationales sur le Sahara. Sa gestion habile des défis régionaux, en particulier autour de la question du Sahara, a démontré la capacité du Maroc à naviguer dans des eaux complexes tout en préservant ses intérêts nationaux. L'approche pragmatique et orientée vers des solutions pacifiques a renforcé la position du Maroc en tant que force stabilisatrice dans la région.