Un représentant du mouvement séparatiste du polisario a accusé la communauté internationale, l'ONU ainsi que son secrétaire général, Antonio Guterres, de soutenir le Maroc dans le conflit qui l'oppose aux séparatistes au sujet du Sahara. Après 30 ans de cessez-le-feu entre le Maroc et les séparatistes armés du polisario, des pourparlers dans l'impasse depuis 2019 mais la précision d'une solution « politique » basée sur le « compromis » et le large appui à l'initiative marocaine d'autonomie sous souveraineté marocaine, les séparatistes qui ont élu domicile dans les camps de Tindouf en Algérie, ont remis en doute la bonne foi du monde entier parce qu'il ne s'est pas inscrit sur leur agenda criminel. Si la communauté internationale et le Maroc lui-même soutiennent un règlement du conflit sous l'égide des Nations Unies en prônant une solution politique, mutuellement acceptable, les séparatistes armés du polisario poussés par l'Algérie, continuent d'enflammer le dossier, et cherchent à pousser vers un retour à la guerre. En novembre, il ont annoncé la mort du cessez-le-feu conclu en 1991, après leur intrusion dans la zone tampon d'El Guerguerat, bloquant le seul axe routier reliant le Maroc aux pays de l'Afrique de l'Ouest. Armés, ils avaient mis à terre tous les chargements d'environ 1500 camions, ont confirmé des sources proches à Hespress FR, et avaient envoyés femmes et enfants afin de les utiliser comme bouclier humain et jouer la carte des droits humains, comme ils ont fait avec les camps de Tindouf en Algérie, où ils retiennent en otages des milliers de personnes, refusant leur recensement. Cependant, le Maroc a rétabli dans une opération pacifique des Forces armées royales (FAR), un flux vital pour de nombreux pays de l'Afrique de l'Ouest, notamment la Mauritanie qui dépend des livraisons de produits frais en provenance du Maroc. L'opération a été faite sous observation de la mission des Nations unies, la Minurso, et elle a été entièrement documentée. « Le Maroc n'aurait pas pu faire ce qu'il a fait sans le soutien de la communauté internationale, le soutien de l'ONU, du Conseil de sécurité ainsi que le secrétaire général de l'ONU », a accusé, Khatri Addouh, un responsable des séparatistes armés depuis les camps de réfugiés de Tindouf en Algérie, pays qui soutient ce mouvement séparatiste et qui alimente l'animosité avec le Maroc, plombant toutes perspectives de développement dans la région du Maghreb et dont la Tunisie et la Mauritanie se plaignent. Au moment où les pays qui avaient un temps reconnu l'existence de la rasd commencent à retirer leur reconnaissance après avoir vu quelles étaient les réelles parties impliquées et leurs motivations, et où le Maroc engrange des victoires diplomatiques qui le confortent dans sa position pacifique respectueuse du droit international, le mouvement séparatiste armé joue la carte de la provocation pour décrédibiliser le processus onusien. En accusant le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, les Nations Unies et toute la communauté internationale, le mouvement séparatiste dévoile son jeu, et se détache du processus de paix et menace la stabilité de la région. Dans le dernier rapport du secrétaire général de l'ONU sur la situation au Sahara, ce sont pas moins de 57 violations du cessez-le-feu par les séparatistes du polisario qui ont été répertoriées.