Le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a effectué dernièrement, une visite de travail en Tunisie, à l'invitation de son homologue, Nabil Ammar. Cette visite avait pour but renforcer davantage les liens d'amitié et de coopération entre les deux pays, alors que les relations diplomatiques entre eux remontent au 11 août 1956, dans différents domaines tels que le tourisme, l'agriculture, l'énergie, les échanges étudiants et tant d'autres. La situation à Gaza a été également abordée par les deux responsables lors de cette visite. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fait une visite en Tunisie suite à l'invitation de son homologue, Nabil Ammar, afin renforcer les concertations politiques et la coopération économique entre les deux pays. "Le Président de la République Kais Saeed, lors de son entretien avec M. Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, a souligné le souci de la Tunisie de renforcer davantage les liens d'amitié et de coopération existants entre les deux pays, notamment dans les secteurs de l'agriculture, les céréales, l'énergie, le tourisme, la coopération culturelle et scientifique et les échanges étudiants" a indiqué la présidence tunisienne sur la plateforme X, anciennement Twitter. رئيس الجمهورية #قيس_سعيّد، يؤكد خلال لقائه السيّد سيرغي لافروف، وزير خارجية روسيا الاتحادية، على حرص تونس على مزيد تدعيم روابط الصداقة والتعاون القائمة بين البلدين لا سيّما في قطاعات الفلاحة والحبوب والطاقة والسياحة والتعاون الثقافي والعلمي والتبادل الطلابي. #TnPR pic.twitter.com/AZYbeIdz7X — Tunisian Presidency – الرئاسة التونسية (@TnPresidency) December 21, 2023 Lors de cette séance de travail, les deux ministres ont passé en revue la réalité de la coopération bilatérale dans tous les secteurs, l'objectif principal de cette rencontre est l'élargissement des domaines de coopération entre les deux pays y compris les domaines économiques, techniques et scientifiques. Afin de consolider et de renforcer les relations diplomatiques entre les deux pays, qui remontent au 11 août 1956, une commission mixte a été créée (tenu sa 7ème session, du 24 au 26 avril 2019, à Tunis). A cet occasion, les deux pays ont convenu de programmer la huitième session du Comité mixte tuniso-russe à Moscou, au cours du premier trimestre de l'année 2024, ce qui constituera une étape ultime qui favorisera les relations diplomatiques et mettre à jour le cadre juridique qui les régit. Lire aussi : Elections locales : Les Tunisiens boudent les urnes Parmi les points essentiels discuté notamment les échanges commerciaux soulignant l'importance de subvenir aux besoins de la Tunisie en céréales, engrais et matières énergétiques. A noter que le volume des importations tunisiennes en provenance de Russie durant cette année en cours a augmenté de 67,3% en comparaison avec l'année dernière. Parmi les principaux produits qu'importe la Tunisie de Russie, on cite le pétrole brut, le gaz naturel liquéfié, les céréales et les engrais, cependant les fruits et légumes, les produits manufacturés et les produits agricoles sont les principaux produits exportés de la Tunisie vers la Russie. D'ailleurs, la Tunisie a accueilli plus de 21000 touristes russes, selon les chiffres de l'Office national du tourisme. En plus, les questions régionales et internationales d'actualité ont également été discutées. Nabil Ammar ayant réitéré la position ferme et claire de la Tunisie quant à l'agression brutale contre le peuple palestinien qui doit définitivement et immédiatement cesser, en y apportant des solutions urgentes et une aide humanitaire suffisante aux habitants de Palestine ainsi qu'une fin du siège injuste qui est imposé dans la bande de Gaza, selon un communiqué. Le ministre russe des Affaires étrangères a également appelé cesser les combats dans la région et à la poursuite des efforts pour trouver une solution politique à la question palestinienne et protéger les droits du peuple palestinien. Toutefois, les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont échangé leurs points de vue sur les défis majeurs auxquels est confronté le système de gouvernance internationale actuel et la nécessité de réformer le système de gouvernance internationale pour le rendre plus démocratique, juste et équilibré afin d'assurer la durabilité de la sécurité, de la paix et du développement mondiaux.