La chaleur extrême qui a frappé le Maroc ces dernières semaines a eu des conséquences tragiques sur les fermes avicoles, entraînant la mort de nombreuses volailles. Cette situation a eu un impact direct sur la production agricole et a entraîné une hausse significative des prix du poulet sur les marchés locaux. Selon une source de l'industrie, la vague de chaleur sans précédent a provoqué une mortalité alarmante de 25% chez les volailles, plongeant les fermiers dans une crise. Cette augmentation soudaine de la mortalité a eu un effet direct sur l'offre de poulet, entraînant ainsi une hausse des prix sur les marchés locaux. Actuellement, le prix du poulet se situe entre 21 et 25 dirhams le kilogramme, ce qui place une pression financière supplémentaire sur les consommateurs. Les éleveurs avicoles avaient déjà pris des mesures pour faire face à de tels événements en installant des systèmes de refroidissement dans leurs exploitations, grâce au soutien du ministère de l'Agriculture, de la Pêche, du Développement rural, des Eaux et Forêts. Ces systèmes ont été conçus pour minimiser les effets néfastes des vagues de chaleur, mais malheureusement, ils n'ont pu empêcher une baisse de la productivité. Selon Poultrysite, spécialisé de la volaille, « La hausse des températures peut entraîner une réduction de la fertilité et de l'éclosion, affectant la santé globale et les performances de reproduction des poulets. La chaleur extrême peut également avoir un impact sur l'expression des gènes liés à la croissance, à l'efficacité alimentaire et à la résistance aux maladies. » La période de canicule a également coïncidé avec des événements où les consommateurs, qui confrontés à une hausse des prix, ont exprimé leur insatisfaction et ont appelé à prendre en compte le faible pouvoir d'achat des populations vulnérables. Elles appellent à ce que des solutions adéquates soient trouvées pour atténuer cette pression financière sur les consommateurs et garantir l'accès à des prix abordables pour tous. La vague de chaleur exceptionnelle au Maroc a eu des conséquences dévastatrices sur la production avicole, entraînant une mortalité élevée chez les volailles et une augmentation significative des prix du poulet. Malgré les mesures préventives prises par les fermes, les acteurs du secteur jugent impératif de trouver des solutions afin de les soutenir et atténuer l'impact financier sur les consommateurs, en particulier les groupes vulnérables. Une collaboration entre les acteurs de l'industrie et les autorités compétentes est plus que jamais nécessaire pour relever ces défis et garantir la stabilité de l'approvisionnement en produits avicoles au Maroc. Les éleveurs appelés à trouver des mesures transitoires En réponse aux préoccupations des consommateurs, les autorités et les acteurs de l'industrie ont commencé à explorer des solutions pour faire face aux conséquences de la chaleur extrême. Des discussions sont en cours pour évaluer la possibilité de mettre en place des mécanismes compensatoires pour soutenir les éleveurs avicoles touchés par la mortalité élevée des volailles. Ces mesures pourraient inclure des subventions ou des aides financières pour aider les fermiers à se remettre de leurs pertes et à maintenir leurs activités. En parallèle, les éleveurs sont appelés à faire usage de mesures à court et à long terme pour renforcer la résilience de l'industrie avicole face aux changements climatiques. Les éleveurs avicoles sont encouragés à investir davantage dans des systèmes de refroidissement plus efficaces et durables pour réduire les effets néfastes de la chaleur sur les volailles. De plus, des stratégies d'adaptation et de gestion des risques doivent être développées pour atténuer les pertes potentielles causées par les conditions météorologiques extrêmes. Selon Poultrysite, il est crucial de renforcer la coopération entre les acteurs de l'industrie, les autorités compétentes et les chercheurs pour promouvoir l'innovation et développer des pratiques agricoles plus durables et résilientes. Pour ces experts, cette coopération multisectorielle permettra l'utilisation de variétés de volailles adaptées au climat, la mise en place de systèmes d'irrigation efficaces et la promotion de l'agriculture biologique. En investissant dans des systèmes agricoles plus résilients, le secteur avicole marocain pourra mieux faire face aux aléas climatiques tout en répondant aux besoins croissants de la population en termes de sécurité alimentaire.