Dans cette nouvelle phase, les acteurs du dialogue social étaient tous optimistes quant aux avancées certaines sur certains points dont le droit de grève et l'augmentation des salaires minimum. Mais les acteurs notamment syndicats et Patronat n'ont pas encore trouvé un consensus. Les débat pour la gestion des relations entre les employeurs, les travailleurs et le gouvernement devraient permettre de promouvoir la paix sociale, de résoudre les conflits, de négocier des conditions de travail justes et de garantir le respect des droits des travailleurs. En ce qui concerne les discussions en cours, le débat sur l'augmentation du salaire minimum ainsi que sur la pertinence de réformes du code du travail et du droit de grève sont le point d'achoppement entre différents acteurs. La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) s'est positionné sur l'augmentation du salaire minimum à la promulgation de la loi sur le droit de grève. La CGEM a souligné la nécessité de réviser le code du travail et le droit de grève afin d'aller de l'avant avec l'augmentation des salaires. La CGEM a déjà accepté deux augmentations de salaire de 5% mais affirme que rien n'a été fait de l'autre côté. Le gouvernement n'a pas encore présenté le projet de loi sur le droit de grève bien qu'il ait reçu des propositions des syndicats et des employeurs. La date limite pour la réforme du code du travail a été fixée à juillet 2023. La Confédération des travailleurs démocrates (CDT) a déclaré que l'augmentation des salaires n'est pas conditionnée à d'autres engagements et que la déclaration de la CGEM de ne pas mettre en œuvre l'augmentation des salaires est une menace pour la stabilité sociale. Pour l'heure les partie campent sur le position en attendant l'arbitrage du gouvernement qui voit encore ce point comme noeud qui entrave les avancées du dialogue.