Le projet de prolongement de la première ligne ferroviaire africaine à grande vitesse de Casablanca à Marrakech n'est pas encore terminé, mais les préparatifs du projet pour la deuxième partie de l'extension du réseau avancent. C'est dans ce cadre que l'ONCF va allouer un budget d'étude pour la prochaine étape du projet. L'extension de la ligne de Kénitra à Agadir en passant par Marrakech est prévue. Pour cette extension, 120 millions de dirhams sont prévus pour l'étude préliminaire de la construction de la ligne Marrakech – Agadir. Al Boraq la LGV reliant Casablanca à Tanger est en passe de connaitre une nouvelle étape. Actuellement, les voyageurs peuvent se rendre de Tanger à Casablanca via Kénitra et Rabat en empruntant Al Boraq. La durée du trajet est d'environ 3,5 heures pour parcourir les quelque 350 km. De Tanger à Rabat, le temps de trajet est passé à moins de 50 min. Pour ce projet, le roi Mohammed VI avait fixé l'objectif d'étendre le réseau à grande vitesse jusqu'à Agadir d'ici 2040. Marrakech devrait être raccordée d'ici 2030, ce qui correspondrait à la candidature à la Coupe du monde de la FIFA, conjointement avec le Portugal et l'Espagne. D'autres liaisons sont déjà à l'étude, notamment la liaison Rabat – Fès et Fès – Oujda. L'ONCF vient de lancer un appel d'offres pour les études d'avant-projet de la liaison Marrakech – Agadir, portant notamment sur les infrastructures et les équipements techniques. L'Office National des Chemins de Fer (ONCF) lancera prochainement les études relatives à l'infrastructure générale, aux installations terminales et à la politique de maintenance de cette nouvelle ligne, pour un budget de 120 millions de dirhams, indique-t-on à ce sujet du côté de l'entreprise ferroviaire publique. Selon l'appel d'offres publié par le service des achats de l'Office, les prestations à réaliser dans un délai de 16 mois consistent en l'élaboration des études d'avant-projet sommaire (APS), des dossiers d'appel d'offres pour l'infrastructure générale, les équipements ferroviaires et les installations terminales. Le contractant réalisera également les études relatives aux interfaces du réseau existant avec la nouvelle ligne et à l'exploitation ferroviaire dans son ensemble. Lors d'une réunion de la commission de l'équipement, de l'énergie, des mines et de l'environnement à la Chambre des représentants, le directeur général de l'ONCF, Mohamed Rabie Khlie, avait donné des détails techniques sur le projet de prolongement de la ligne à grande vitesse jusqu'à Agadir. Le projet est divisé en deux parties, la première concerne l'axe Kénitra-Marrakech, long de 390 kilomètres, et la seconde la liaison Marrakech-Agadir, longue de 239 kilomètres. Le coût total s'élèverait à 92 milliards de dirhams.