En Novembre 2021, plusieurs mosquées du Doubs dans la région Bourgogne-Franche-Comté ont été victimes de tags racistes et islamophobes par un jeune militant d'extrême droite. Ce dernier écope une peine de prison avec sursis. L'extrême droite française au-delà des idées politiques qu'elle porte, participe à nourrir la haine à l'encontre des communautés issues de l'immigration et particulièrement la communauté musulmane de plus en plus victime d'actes islamophobes. Entre tags racistes et attaques à main armée, les mosquées en France font souvent l'objet d'actes islamophobes de la part de militants convaincus de la thèse du « grand remplacement ». En novembre 2021, plusieurs mosquées du Doubs dans la région Bourgogne-Franche-Comté ont reçu des tags islamophobes de la part d'un jeune homme de 23 ans aux idées suprémacistes et nationalistes appartenant à l'extrême droite. L'auteur des tags sur les mosquées du Doubs a été condamné par le tribunal correctionnel de Besançon à de la prison avec sursis. Le jeune homme de 23 ans, auteur des tags racistes est un militant de l'extrême droite et un ancien candidat aux élections départementales affilié au Rassemblement national (RN). → Lire aussi : Canada: cinq blessés dans une fusillade devant une mosquée Le jeune homme écope d'une peine de 18 mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans et cinq ans de privation des droits civiques. Pour rappel, le mis en cause qui avait reconnu les faits lors de son arrestation avait déclaré que « la religion musulmane n'est pas compatible avec les valeurs de la France » et que « les mosquées ne doivent pas se trouver sur le sol français ». Les éléments de la police avaient retrouvé chez lui, un exemplaire de Mein Kampf », mais il a assuré ne pas adhérer aux idées d'Adolf Hitler. Toutefois, Il avoue avoir quitté le RN en fin 2021 parce qu'il juge le parti « trop laxiste ». Cependant, le jeune condamné a déclaré devant les juges avoir « commis un acte stupide » et qu'il comprenait la douleur de la communauté musulmane. « Je n'ai jamais voulu qu'ils se sentent menacés », a-t-il ajouté. Les responsables des associations et mosquées en partie civile déclarent ne pas être satisfaits par cette peine. « Nous aurions voulu qu'une peine de prison ferme soit prononcée pour servir d'exemple face à la gravité des faits », a déclaré Khalid Jarmouni, le président du Centre culturel islamique de Franche-Comté (CCIFC), gestionnaire de la mosquée de Fontaine Ecu. De son coté, Samuel Thomas, délégué général de la Fédération nationale des Maisons des Potes (FNMDP), lui aussi constituée en partie civile, que cette condamnation fera effets à l'endroit des gens qui aspirent à faire carrière en politique et qui véhiculent de telles idées nauséabondes pour la laïcité.