Hallucinant ! La ville d'Imzouren a vibré au rythme des coups de feu les 24 et 25 avril, les autorités ont été contraintes d'ouvrir le feu pour arrêter des suspects selon le quotidien Assabah dans sa livraison du 27. Ces deux incidents distincts qui se sont déroulés entre le 24 et le 25 avril à Imzouren sont révélateurs d'une hostilité de plus en plus visible entre délinquants et autorités policières ou la défiance de ces dernières est de plus en plus manifeste. En effet, des individus ont contraint des policiers à utiliser leurs armes pour avoir franchi violemment des barrages sécuritaires aux mépris des consignes donnés, selon le quotidien Assabah. Ces événements sont survenus après le franchissement de deux barrages sécuritaires, le premier relevant de la Gendarmerie royale, tandis que le second sous contrôle de la Sûreté nationale. → Lire aussi : Accusations contre un agent: la préfecture de Casablanca-Anfa dément C'est le quotidien Assabah qui en parle dans sa livraison du 27 avril. Il rapporte que le premier incident est survenu le dimanche 24 avril vers 22h30. Les éléments de la Gendarmerie royale ont failli être percutés par un véhicule qui a franchi de force le barrage. Cela a très rapidement fait réagir les éléments de de la Gendarmerie royale qui ont aussitôt engagée une poursuite afin de neutraliser les suspects. Au cours de l'opération de poursuite, les éléments de la gendarmerie ont ouvert le feu afin d'arrêter les suspects en fuite. Les suspects ont à leur tour selon le quotidien Assabah riposté à l'aide de fusils de chasse. Ce qui a rendu l'opération extrêmement dangereuse, obligeant ainsi aux gendarmes de poursuivre le véhicule sans mettre leurs vies en danger selon le quotidien. Le quotidien rapporte que le véhicule des suspects a été endommagé par les tirs de la Gendarmerie royale, ce qui les a obligés à abandonner la voiture sur une route montagnarde. D'après le quotidien Assabah, ils étaient au nombre de 4 et les plaques d'immatriculation de leur voiture retrouvée par les autorités étaient fausses. Ce qui va certainement compliquer les recherches. Pour deuxième incident, survenu ce lundi 25 avril, ce sont les agents de la Sûreté nationale qui ont été amenés à ouvrir le feu. En effet, Selon le quotidien, ces autorités ont soupçonné un véhicule et on donc voulu l'arrêter. Mais le chauffeur, refusant d'obtempérer, a brusquement franchi à grande vitesse le barrage judiciaire, mettant en danger les policiers. Ces derniers ont ensuite ouvert le feu en vain pour arrêter le véhicule. La ville de Imzouren n'en est pas à sa première selon le journal. Les coups de feu ont éclaté mi-avril dans la ville , lors d'un affrontement entre deux gangs criminels. Les autorités d'Imzouren en état d'alerte ont engagé les éléments de la DGST et de la Brigade nationale et trois personnes dont deux mineurs ont été interpellées.