Avec l'apparition du nouveau variant Omicron, le monde et plus particulièrement l'Afrique australe, « cluster » du virus et l'Europe sont en train de pédaler dans la choucroute. La montée angoissante des cas de la nouvelle souche, depuis samedi dernier, alarme le monde tout en entier. Pour faire face à ces nouveaux défis sanitaires, les Etats du monde entier sont appelés à plus de solidarité. Hier, des négociations informelles ont été lancées entre les Etats membres de L'OMS afin de consentir un traité pandémique. « Après de longues négociations, les Etats membres de l'OMS ont convenu, aujourd'hui, de manière informelle, d'entamer des négociations sur un Traité pandémique. La résolution doit maintenant être formellement adoptée par les dirigeants mondiaux, lors de la session spéciale de l'Assemblée mondiale de la santé », a annoncé la mission de l'Union européenne sur son compte twitter. « Les événements de ces dernières semaines démontrent plus que jamais le besoin de solidarité et de leadership au niveau mondial. Nous attendons avec impatience que les dirigeants mondiaux démontrent leur engagement commun, demain. L'élan est là – Le monde doit mieux être préparé!« → Lire aussi : Variant Omicron: le point sur la situation dans le monde La présidente de la Commission européenne Mme Ursula von der Leyen a déclaré qu'une course contre la montre est engagée pour bien analyser le nouveau variant Omicron, appelant la population à prendre les précautions nécessaires pour donner aux scientifiques le temps d'analyser le nouveau variant. Mme Urusula Von Der Leyen a indiqué que « les scientifiques et fabricants des vaccins ont besoin de deux à trois semaines pour avoir une vision complète des caractéristiques des mutations du nouveau variant Omicron ». La nouvelle souche remet en scène le cauchemar d'un éventuel reconfinement. Découvert courant de la semaine dernière en Afrique du Sud, le variant Omicron pousse plusieurs pays à se recroqueviller sur leurs affaires sanitaires internes dans l'espoir d inhiber le plus longtemps possible l'entrée de la nouvelle souche dans leurs territoires. Le Maroc et Israël sont les deux premiers pays à favoriser une fermeture totale de leurs frontières, coupant tout contact avec le reste du monde, pendant deux semaines, pour pouvoir protéger la population. Mais contrairement à Israël, le Maroc n'a jusqu'à l'heure enregistré aucun cas du nouveau variant, comptant ainsi sur l'engagement et l'implication de ses citoyens qui sont appelés à s'inscrire fortement dans cette bataille contre la pandémie, à travers le maintien des gestes barrières, le port du masque, la distanciation sociale, l'usage du gel hydroalcoolique et surtout la vaccination qui reste la seule solution adjuvante pour stopper la circulation du virus. Au Maroc, la vaccination couvre actuellement environ 64% de la population générale. le Royaume a besoin de quelques 4,5 millions de vaccinés supplémentaires pour atteindre une sécurité sanitaire et être prêt à affronter les nouveaux variants de la covid-19.