Le tribunal d'instruction N°7 de Saragosse a convoqué Eugenio Pereiro Blanco, en tant que témoin, dans le cadre de l'enquête menée sur la violation du code des frontières lors de l'entrée en Espagne du chef des séparatistes, Brahim Ghali, avec un faux passeport, selon le journal espagnol « Economia Digital ». Dans le cadre de l'enquête menée sur les raisons pour lesquelles la police n'a pas vérifié le faux passeport de Ghali, arrivé en Espagne, le 18 avril 2021, ainsi que les documents falsifiés qu'il avait présentés à l'hôpital de San Pedro de Logroño, une demande de témoignage du commissaire général d'information de la police espagnole, Eugenio Pereiro Blanco, a été faite par l'avocat du ministère public, Antonio Urdiales, le 5 novembre, devant le juge Rafael Lasala, pour décortiquer cette affaire, considérée comme preuve de crime. Pour rappel, Brahim Ghali, qui est arrivé dans un avion officiel algérien, avait atterri sur la base aérienne de Saragosse, et montré des documents falsifiés à l'entrée sur le territoire espagnol. La présence du chef du polisario en Espagne avait déclenché une crise diplomatique entre le Maroc et l'Espagne, surtout après la déclaration de l'ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, qui a soutenu un criminel de guerre qui tentait d'échapper à la justice en entrant en Espagne avec de faux documents d'identité. L'accueil de Brahim Ghali avait été dénoncé par la Ligue marocaine de défense des droits de l'homme (LMDH), qu'elle l'a qualifié de « non-dénonciation institutionnelle » d'un fugitif, poursuivi pour crimes contre l'humanité.