L'Union européenne (UE) a annoncé, lundi, une contribution de 92 millions d'euros en faveur de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), afin de l'aider à continuer ses opérations essentielles. « Nous restons déterminés à soutenir l'UNRWA sur le long terme, tant sur le plan politique que financier. Notre soutien à l'UNRWA n'est pas seulement un devoir humanitaire ; il contribue également à maintenir les perspectives d'une paix durable entre Israéliens et Palestiniens« , a indiqué dans un communiqué Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l'UE. « Les services de l'UNRWA restent essentiels pour contribuer à une solution négociée viable fondée sur la coexistence de deux Etats, y compris une solution équitable, acceptée et réaliste à la question des réfugiés », a-t-il ajouté. → Lire aussi : La Ligue arabe met en garde contre les répercussions de la crise financière de l'UNRWA sur les services fournis aux réfugiés palestiniens Selon la Commission européenne, ce financement constitue l'aide financière annuelle de l'UE à l'UNRWA et contribuera à maintenir des conditions de vie de base et à soutenir le développement humain des réfugiés palestiniens en assurant la continuité des services essentiels dans le cadre du budget de son programme (90 millions d'euros) ainsi qu'en soutenant les réformes de l'UNRWA (2 millions d'euros). Fondée en 1949, l'UNRWA gère l'accueil, l'enseignement, les soins de santé, la protection sociale et l'octroi de microcrédits pour 5,7 millions de Palestiniens réfugiés en Syrie, au Liban, en Jordanie ou présents dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris à Al Qods-Est. En raison d'une crise financière sans précédent, l'UNRWA a réduit son budget de 500 millions de dollars au cours des cinq dernières années en adoptant des mesures drastiques, notamment la réduction du personnel, l'arrêt des opérations d'entretien et des investissements nécessaires dans ses infrastructures, l'augmentation de la taille des classes à 50 élèves par enseignant et la réduction de l'aide humanitaire vitale.