La 51è session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a ouvert ses travaux, dimanche à Monrovia, en présence de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement et de responsables de haut niveau. A l'ordre du jour de cette réunion, figure notamment l'examen de la demande d'adhésion à part entière du Maroc à cette organisation régionale. En février dernier, soit juste après le retour du Maroc à l'Union africaine, le Royaume a informé Mme Ellen Johnson Sirleaf, Présidente du Liberia et Présidente en exercice de la CEDEAO, de sa volonté d'adhérer à cet ensemble régional en tant que membre à part entière. La cérémonie d'ouverture du 51ème sommet de la CEDEAO s'est tenue sous la présidence de la présidente du Liberia, Mme Ellen Johnson Sirleaf et en présence, notamment, des présidents du Sénégal, du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, de la Gambie, du Sierra Léone et du Bénin. Le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel de Souza, le représentant spécial du secrétaire général des nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas et le Haut Commissaire de l'Union européenne, Federica Mogherini, prennent part également au Sommet. Les leaders ouest-africains devront examiner également de nombreux dossiers, entre autres, la demande de statut d'observateur de la Tunisie à la CEDEAO, et l'accord d'association de la Mauritanie avec l'espace communautaire. La succession de Mme Ellen Johnson Sirleaf sera, en outre, au menu du 51ème sommet de Monrovia. Ils devront aussi passer en revue toute une série de rapports, notamment le rapport spécial et celui intérimaire 2017 du président de la Commission de la CEDEAO, Marcel de Souza. Les participants étudieront également les rapports de la 78ème session ordinaire du Conseil des ministres, et de la 38ème réunion du Conseil de médiation et de sécurité, de même que le compte rendu du Comité ministériel ad hoc sur la réforme institutionnelle et la fin du mandat des fonctionnaires statutaires de la Communauté. Le sommet de Monrovia devra être marqué par la signature du Traité de l'autoroute Dakar-Abidjan, et la pose de la première pierre du projet régional d'énergie électrique qui concerne la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Liberia et la Sierra Léone. La signature des actes et décisions de la Communauté et la remise de l'emblème au président entrant de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement seront d'autres temps forts de la rencontre de Monrovia. Cette rencontre sera sanctionnée par la lecture du communiqué final et le choix de la date et du lieu du 52ème sommet.