L'Arabie Saoudite pourrait-elle normaliser ses relations avec Israël ? C'est ce que laisse entendre une tribune de Jared Kushner, gendre et conseiller de l'ancien président américain Donald Trump, parue sur le Wall Street Journal. « Le tremblement de terre géopolitique qui a commencé avec les Accords d'Abraham n'est pas terminé ». C'est ce qu'a déclaré Jared Kushner, gendre et conseiller de l'ancien président américain Donald Trump, dans une tribune accordée au Wall Street Journal, le 14 mars. Relayée par le média israélien i24news dans un article paru ce lundi 15 mars, cette tribune comporte quelques révélations sur la poursuite de la vague de normalisations. En effet, après avoir rappelé que « le Royaume saoudien a déjà fait un premier pas en accordant l'ouverture de son espace aérien à Israël et, plus récemment, en permettant à une équipe de pilotes israéliens de participer au rallye Dakar », Kushner annonce que les Saoudiens commencent à s'apercevoir que Israël n'est pas un ennemi, et « qu'une normalisation entre l'Arabie Saoudite et Israël est en vue ». Ainsi, il appelle le président américain Joe Biden à saisir cette occasion et à poursuivre les progrès accomplis par l'administration précédente au Moyen-Orient. Car selon lui, « les relations avec Israël sont dans l'intérêt national saoudien et peuvent être établies » mais tout dépend de l'administration Biden. Ces relations doivent être donc poursuivies de manière pro-active ajoute-t-il, puisque « chaque accord est un coup dur pour ceux qui privilégient le chaos ». Mais il ne s'arrête pas là, il cite également trois autres pays, qui, selon ses propos, devraient emboîter le pas aux Emirats Arabes Unis, Bahreïn, au Soudan et au Maroc. Il s'agit « du Sultanat d'Oman, du Qatar et de la Mauritanie ». Si l'administration Biden fait de la Chine une priorité de sa politique étrangère, et à juste titre, elle ne devrait pas négliger ces opportunités de « libérer le potentiel du Moyen-Orient, assurer la sécurité de l'Amérique et aider la région à tourner la page sur une génération de conflits et d'instabilité », confie-t-il.