L'Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR) a pris part à l'exercice ConvEx-2b, initié par l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA). Dans le cadre de la convention sur la notification rapide d'un accident nucléaire et de la convention sur l'assistance en cas d'accident nucléaire ou d'urgence radiologique, l'AMSSNuR a participé, en étroite collaboration avec les départements ministériels concernés, à l'exercice ConvEx-2b initié par l'AIEA qui s'est déroulé du 9 au 11 mars 2021, a indiqué l'AMSSNuR dans un communiqué. Cet exercice est au deuxième niveau de complexité des exercices organisés par l'AIEA ayant pour objectif spécifique de tester les arrangements internationaux en matière de fourniture d'assistance en cas de situation d'urgence nucléaire ou radiologique. Ainsi, au premier jour de l'exercice, le Centre des Incidents et des Urgences de l'AIEA a reçu des demandes d'assistance par des Etats membres participant à cet exercice, tandis qu'au deuxième jour, l'AIEA a publié la notification d'un accident de transport hypothétique impliquant des jauges radioactives industrielles qui est survenu à Mihajlo Pont Pupin sur le Danube à Belgrade. Lors de cet exercice, quatre personnes ont été blessées, surexposées et contaminées. L'AIEA a alors adressé une demande d'assistance au Maroc formulée par la Serbie pour une assistance médicale et la reconstitution de dose des blessés. Le Maroc a répondu favorablement à cette demande pour apporter son assistance dans l'évaluation radiologique des blessés surexposés et contaminés lors de l'accident en mettant à leur disposition une équipe constituée de quatre experts en sûreté radiologique et en radioprotection pour fournir des conseils à distance dans le cadre d'un plan d'action d'assistance établi en étroite collaboration avec la Serbie et l'AIEA. Le dernier jour a porté sur la révision et l'approbation du plan d'action détaillé de l'offre d'assistance par les parties prenantes. Cet exercice a été l'occasion d'exercer les dispositions nationales d'alerte et de préparation des capacités nationales d'assistance, garantissant ainsi une réponse efficace en cas d'urgence et de pouvoir obtenir éventuellement l'enregistrement des capacités nationales dans le réseau d'intervention et d'assistance de l'AIEA, conclut le communiqué.