La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a créé, en 2020, 14 nouvelles structures de sécurité, dans le sillage de son bilan d'action visant à renforcer les structures territoriales de la police de proximité et de la poursuite de la généralisation de la couverture sécuritaire dans les nouveaux pôles urbains. La création de ces nouvelles structures de sécurité, y compris le parachèvement de la mise en œuvre du nouveau découpage des services de la sûreté provinciale de la ville de Salé, avec la création du quatrième district de police « Salé Al-Madina », a permis de renforcer la présence sécuritaire et la proximité des services de police dans cette ville, souligne jeudi la DGSN dans un communiqué dressant son bilan au titre de l'année 2020. Il a également été procédé à la création d'un commissariat de circonscription de police et d'un arrondissement de police à Imouzzer Kandar, en réponse à l'expansion urbaine et à la croissance démographique de cette ville, en plus de la création de deux arrondissements de police à Meknès et à Souk Larbaa du Gharb, de trois groupes de protection des sites sensibles à Oujda, Meknès et Nador, outre un Groupement mobile de maintien de l'ordre dans la ville de Beni Mellal et cinq campagnes mobiles de maintien de l'ordre à Khouribga, Taza, Ouarzazate, El Jadida et Safi. De même, l'Ecole de cavalerie relevant de la DGSN a été restructurée aux niveaux organisationnel et fonctionnel, s'érigeant en division centrale attachée à la Direction de la sécurité publique et qui supervise des unités de terrain menant des patrouilles mobiles et participant aux opérations sécuritaires et de maintien de l'ordre. En réponse aux multiples défis liés aux menaces terroristes et à la sécurité de manière générale, poursuit le communiqué, les services décentralisés de la sûreté ont été renforcés par nombre d'unités et d'équipes spécialisées dans le repérage et le désamorçage des explosifs. En effet, cinq brigades régionales des artificiers ont été mises en place au niveau des préfectures de police de Rabat, Marrakech, Casablanca, Tanger et Agadir et ont bénéficié d'une formation technique et pratique, d'autant plus qu'elles ont été équipées de huit véhicules de haute technologie dotés de robots et de moyens sophistiqués pour repérer et désamorcer à distance les explosifs, tout en garantissant les précautions nécessaires dans le traitement de tous les dangers et risques liés aux engins explosifs, précise la même source. En vue de garantir l'efficacité et la préparation dans la lutte contre les nouvelles formes émergentes de crimes, cinq nouvelles brigades anti-gangs « BAG » ont été créées dans les villes de Casablanca, Kénitra, Tanger, Oujda et Agadir, et dotées des ressources humaines et logistiques nécessaires, en tant qu'unités spécialisées dans la lutte contre les réseaux criminels. Il s'agit également de la mise en place d'un laboratoire régional d'analyse des traces numériques au niveau de la préfecture de police de Tétouan, en tant que nouveau mécanisme technique d'appui dans le domaine de l'expertise numérique et technologique, en plus du renforcement des services régionaux de police scientifique et technique, à travers la mise en place de onze nouveaux services d'identification judiciaire dans les districts de police de Mehdia et des commissariats de police à Kariat Ba Mohamed, Goulmima, Aïn Beni Mathar, Zaiou, Al Aroui, Figuig, Beni Ensar, Tikiouine, Oulad Teima et Targuist. L'annonce du bilan de l'année 2020 de la DGSN vient consacrer l'approche de communication adoptée ces cinq dernières années par les services de sûreté nationale, en vue de mettre en avant les efforts déployés pour assurer la sécurité des citoyens, les réalisations dans le domaine de la modernisation des services et des structures sécuritaires et les mécanismes de mise en œuvre de la bonne gouvernance dans la gestion des ressources humaines et financières dans les services publics de police, ainsi que les projets programmés au titre de l'année prochaine.