Le président de la Banque africaine de développement (BAD), le Nigérian Akinwumi Adesina, s'est dit « calme et résolu » en réagissant aux « allégations » portées contre sa personne par des « lanceurs d'alerte », lui prêtant des comportements « contraires à l'éthique ». Un article publié récemment dans le journal français « Le Monde » faisait état d'une dénonciation par ces « lanceurs d'alerte » anonymes, qui se présentent comme des « employés préoccupés de la BAD », de comportements « contraires à l'éthique » et de « favoritisme ». « Je ne me laisserai pas distraire. Aucun mensonge, quelle qu'en soit la propagation, ne pourra jamais dissimuler la vérité. Bientôt, la vérité éclatera au grand jour », a dit Dr. Adesina dans une mise au point, ajoutant que le Comité d'éthique du Conseil d'administration de la BAD mène actuellement son action dans le cadre de ses systèmes d'examen interne. « Laissons le Comité achever son examen et ses travaux sans interférence de quiconque ni de quelque média que ce soit », a dit le président de la BAD, candidat à sa propre réélection en mai prochain. « Je suis totalement convaincu que sur la base de faits et de preuves, les procédures régulières d'examen et la transparence révèleront que tout cela ne constitue que des allégations fallacieuses et sans fondement », a-t-il insisté. Il a invité tous les membres du personnel, les actionnaires et les partenaires de la Banque à ne pas se laisser ébranler par ces « allégations fallacieuses et sans fondement ». « Je continuerai à m'acquitter de mes devoirs et responsabilités de Président, avec le plus haut niveau de professionnalisme, de dévouement et de détermination inébranlable, pour diriger et soutenir la mission audacieuse de la Banque en faveur du développement accéléré de l'Afrique, et pour aider à protéger le continent en cette période de pandémie de COVID19 », a-t-il conclu. Elu en 2015 pour un mandat de 5 ans, M. Adesina, ancien ministre de l'Agriculture du Nigeria, a reçu le soutien de l'Union africaine et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour briguer un deuxième mandat à la tête de la BAD, première institution de financement du développement en Afrique, basée à Abidjan.