Le Conseil des droits de l'homme (CDH) a entamé lundi à Genève, les travaux de sa 43ème session ordinaire avec la participation d'une délégation marocaine conduite par le ministre d'Etat chargé des Droits de l'Homme et des relations avec le Parlement, Mustapha Ramid. Au cours de cette session dite « la Session principale » au titre de l'année 2020, qui se poursuivra jusqu'au 20 mars au Palais des Nations à Genève, le Conseil examinera plus de cent rapports présentés par des experts des droits de l'homme et autres organes d'enquête concernant de nombreux thèmes et intéressant la situation des droits de l'homme dans près de cinquante pays. Au total, le Conseil tiendra plus de vingt-cinq débats interactifs avec des titulaires de mandats. La séance d'ouverture de la session, tenue sous la présidence de Mme Elisabeth Tichy-Fisslberger, Représentante permanente de l'Autriche auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, est réhaussée par la présence du Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, du Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, M. Tijani Muhammad-Bande et de la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Mme Michelle Bachelet. Cette session principale– d'une durée de quatre semaines, contre trois semaines pour les sessions de juin et de septembre – commencera par un débat de haut niveau auquel prendront part – du lundi 24 au mercredi 26 février – de hauts responsables représentant quelque 80 pays, qui traiteront de questions relatives aux droits de l'homme ayant un intérêt particulier pour leur pays ou qui suscitent leur préoccupation. Lors du débat de haut niveau, du mardi 25 février, M. Ramid mettra en relief les efforts et les réalisations du Maroc dans le domaine des droits de l'Homme, tant aux niveaux national qu'international, indique un communiqué du ministère d'Etat chargé des Droits de l'Homme et des relations avec le Parlement. Cette 43e session sera également l'occasion de poursuivre les efforts du Royaume dans le cadre de la Convention contre la torture, ajoute la même source. Dans ce sens, M. Ramid donnera, lundi 24 février, le coup d'envoi des travaux d'un side event sous le thème «Mise en œuvre de la Convention contre la torture : les meilleures pratiques pour les institutions étatiques». Pendant la session, le Conseil prévoit de tenir quatre débats thématiques. Le premier, qui se tiendra le 24 février sous la forme d'une table ronde, sera consacré à la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l'enfant, dont le trentième anniversaire a été célébré en 2019. Le mardi 25 février, une réunion-débat de haut niveau portera sur la Déclaration et le Programme d'action de Beijing, issus de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes de 1995. Deux autres débats porteront ensuite sur les droits des personnes handicapées (6 mars) et sur un examen à mi-parcours de la Décennie internationale des personnes d'ascendance africaine (13 mars). Le Conseil des droits de l'homme est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies créé le 15 mars 2006 pour renforcer la promotion et la protection des droits de l'homme dans le monde. Il a succédé à la Commission des droits de l'homme, qui avait été créée en 1946. Le Conseil est actuellement composé de 47 pays membres.