Après des précipitations exceptionnelles et une chute spectaculaire des températures le weekend dernier, les températures sont reparties à la hausse mercredi, poussant les autorités de la Nouvelle-Galles du Sud, sud-est de l'Australie, à émettre de nouvelles alertes aux feux de brousse. « Le niveau de danger d'incendies a grimpé à l'extrême dans certaines régions de l'Etat », a souligné le porte-parole du service d'incendie rural de la Nouvelle-Galles du Sud, M. Ben Shepherd, ajoutant que son département se prépare au retour d'une nouvelle vague de chaleur accompagnée de vents forts dans une grande partie de l'Etat. Les températures devraient atteindre 40° C à Nowra sur la côte sud, 43° C à Penrith dans l'ouest de Sydney, 41° C à Cessnock dans la région de Hunter et 42° C à Bulahdelah sur la côte mi-nord, selon le Bureau australien de météorologie (BoM). Des vents atteignant en moyenne jusqu'à 65 km/h et 90 km/h dans certaines régions sont attendus mercredi après-midi et en soirée, a ajouté la même source. → Lire aussi : Tempête de poussière et averse de grèle sur l'Australie sinistrée par les feux Le faible taux d'humidité et les vents très forts du nord-ouest font craindre une journée potentiellement dangereuse, a estimé M. Shepherd, ajoutant que « tous les incendies ont reçu des pluies la semaine dernière, ce qui a considérablement réduit les feux, mais de nouveaux incendies peuvent se déclencher demain ». Des interdictions de feu totales sont en place mercredi dans le sud-ouest, l'extrême ouest et le nord-ouest de l'Etat, où le niveau de danger d'incendies a grimpé a extrême. Plus de 60 incendies sont toujours actifs à travers l'Etat le plus affecté par les feux de brousse, alors que plus de 1100 pompiers sont mobilisés. Les feux de brousse ont coûté, jusqu'à présent, la vie à au moins 28 personnes, tué un demi-milliard d'animaux et brûlé plus de huit millions d'hectares. Liés à une sécheresse particulièrement sévère en Australie, ces incendies sont de plus aggravés par le réchauffement climatique, alors que les scientifiques prédisent de longue date que la récurrence de ces événements météorologiques extrêmes ne fera que s'aggraver.