Vingt-deux missiles balistiques se sont abattus sur deux bases militaires en Irak où des soldats américains sont stationnés sans faire de « victime parmi les forces irakiennes », a annoncé, mercredi, le commandement irakien des opérations interarmées. Le bombardement qui a duré une demi-heure « a visé la base aérienne d'Aïn al-Assad avec 17 missiles », tandis que « cinq missiles sont tombés sur la ville d'Erbil », précise le commandement dans un communiqué, sans faire allusion directe à l'Iran. → Lire aussi : Après les tirs de missiles contre des bases américaines en Irak, Trump se veut rassurant Le corps des Gardiens de la révolution avait annoncé dans un communiqué, que des dizaines de missiles sol-sol ont été tirés sur la base aérienne d'Aïn al-Assad dans le gouvernorat d'Al Anbar à l'ouest de l'Irak, pour « venger l'assassinat » du général Qassem Solaimani, tué vendredi dernier dans un raid américain à Bagdad aux côtés d'Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires intégrés aux forces de sécurité irakiennes. Le lancement des missiles est survenu à l'heure exacte où un tir de drone américain tuait le général, cinq jours plus tôt, et à quelques minutes de l'enterrement de l'architecte de la stratégie iranienne au Moyen-Orient.