Six « anomalies » nucléaires sont survenues en Belgique en 2019, mais aucun incident n'a été constaté, selon l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN). L'agence qui contrôle l'ensemble des installations nucléaires du pays, y compris les centrales et les centres de recherche, a recensé deux « anomalies » au centre de recherche JRC Geel (conduite de gaz endommagée et câble électrique sectionné lors de travaux), une dans la centrale nucléaire Tihange 2 (problème au système d'aspersion), une dans la centrale Doel 3 (problème d'appareil de chauffage), et deux autres respectivement chez Belgoprocess (ventilation) et au Centre d'étude de l'énergie nucléaire (CEN), à Mol, où une capsule de Sélénium-75 a été endommagée. « Une petite partie du Sélénium radioactif s'est ensuite retrouvée dans l'atmosphère via la ventilation », lit-on sur le site de l'AFCN qui estime, en revanche, que le rejet radioactif est resté « très limité » et donc « des mesures visant à protéger la population et la chaîne alimentaire n'étaient pas nécessaires ». En 2018, 13 anomalies avaient été signalées mais aucun incident, ce qui était également le cas en 2019. L'année 2017 avait, par contre, connu un incident de niveau 2. Un colis radioactif mal protégé avait en effet transité, dans un vol de passagers, entre Le Caire et Bruxelles via Zurich. Les événements sont classés, selon leur gravité, sur la base de l'échelle internationale INES qui compte sept niveaux, allant de « l'anomalie » (niveau 1) à « l'accident majeur » (niveau 7).