Comme attendu, l'Italo-suisse Gianni Infantino a été réélu, mercredi, à Paris à la tête de la FIFA pour un second mandat de quatre ans. Seul candidat en lice, Infantino, qui préside aux destinées de la FIFA depuis le 26 février 2016, a été réélu par acclamation lors du 69ème Congrès de la fédération internationale, qui a ouvert ses travaux dans la matinée dans la capitale française. Fort de son bilan jugé globalement positif par les observateurs sportifs, Infantino a été reconduit pour le mandat 2019-2023. → Lire aussi : 69ème Congrès de la FIFA : Gianni Infantino devrait se succéder à lui-même Le président de la FIFA, qui a assumé la lourde succession du suisse Sepp Blatter, peut se prévaloir notamment d'un Mondial-2018 en Russie sans fautes, «le plus profitable à ce jour» selon la fédération internationale, avec pour la première fois l'utilisation de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR). L'un de ses projets avortés a été cependant celui d'élargir le Mondial-2022 au Qatar de 32 à 48 équipes, au même titre que celui d'une Coupe du monde des clubs à 24 équipes dès juin 2021, projet qui est loin de faire l'unanimité. Le 69ème Congrès de la FIFA, qui réunit les 211 associations membres, se tient à la veille du match d'ouverture de la Coupe du monde Féminine, France 2019, prévu vendredi soir, dans la capitale française. Cette rencontre inaugurale opposera les sélections française et sud-coréenne.