La présidente de l'association des victimes du 16 mai, Souad Al-Bakdouri, et le directeur du Musée du judaïsme marocain, Simon Levy, ont souligné, dimanche à Casablanca, la nécessité de tirer les enseignements des évènements terroristes du 16 mai 2003 en vue de renforcer la conviction quant à l'impératif de lutter contre la violence et le fanatisme. Dans une déclaration à la MAP en marge de sa participation à une rencontre de sensibilisation organisée à la préfecture Al Fida à l'occasion de la commémoration des évènements terroristes du 16 mai, Mme Al-Bakdouri a indiqué que toutes les composantes de la société marocaine sont unanimes quant à la nécessité de lutter contre la violence, l'exclusion et les courants haineux qui prônent la xénophobie et le terrorisme. Après avoir souligné la nécessité de diffuser les valeurs de tolérance et de cohabitation et de faire face à tout acte de nature à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays, elle a affirmé que l'organisation de cette rencontre constitue la meilleure preuve que de tels évènements n'ont pas pu ébranler la volonté du Maroc d'aller de l'avant. Mme Al-Bakdouri a également exprimé sa satisfaction des efforts soutenus déployés par les services de police pour lutter contre le terrorisme, notant que ces efforts illustrent la vigilance de ces services pour assurer la protection des citoyens. Pour sa part, M. Levy a mis en exergue l'importance de cette manifestation pour sensibiliser le citoyen marocain au danger du terrorisme, appelant à la diffusion des valeurs de tolérance et de cohabitation et au rejet de la xénophobie et du fanatisme. Il a en outre appelé à tirer les leçons des événements douloureux de Casablanca et à sensibiliser toutes les composantes de la société marocaine sur le fait que le Maroc demeurera mobilisé pour lutter contre toute forme de violence et de terrorisme, soulignant que les attentats du 16 mai ont renforcé la solidarité et la cohésion de la société marocaine.