Le Plan solaire marocain "est de taille à positionner clairement le Royaume comme le leader de la région", écrit lundi le quotidien économique "La Tribune". Ce projet, qui s'inscrit dans un vaste programme en faveur des énergies renouvelables, est d'"une capacité installée de 2.000 MW à l'horizon 2020, 10.000 hectares d'installations solaires réparties sur 5 sites, dont 500 MW à Ouarzazate, qui deviendrait l'un des plus gros projets au monde", rappelle le quotidien français. Le plan solaire table sur "une production de 4.500 MW, soit 18 PC de la consommation nationale et un coût de 9 milliards de dollars", relève "La Tribune", soulignant que "nul ne semble douter de la capacité du Royaume à réunir pareille somme, mission pour laquelle a été créée une société dédiée, l'Agence marocaine de l'énergie solaire (MASEN)". A travers ce projet, le Maroc affiche également l'objectif "de prendre le leadership du solaire dans la région, une façon notamment de se positionner dans la perspective du plan solaire méditerranéen (20 GW prévus sur le pourtour du bassin) et plus encore le projet Desertec", indique la publication du milieu des affaires. Desertec, un projet pharaonique dont l'investissement est estimé à 400 milliards d'euros, prévoit l'installation d'un chapelet de centrales solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. D'une capacité totale d'environ 100 GW, il alimenterait la région mais aussi quelque 15 PC de la demande européenne, via des câbles sous-marins, fait observer ce quotidien. Le projet solaire marocain "s'inscrit dans une démarche plus globale en faveur du développement durable, réaffirmée lors du Discours du Trône et qui a valu à Rabat de figurer parmi les villes choisies pour célébrer le quarantième anniversaire de la Journée de la Terre le 24 avril dernier", relève le quotidien.