Le Premier secrétaire de l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), M. Abdelouahed Radi a affirmé, lundi à Rabat, que les rapports entre les composantes de la majorité doivent être fondés sur la franchise, la sincérité et la fidélité pour un meilleur avenir et dans l'intérêt général. Lors d'une réunion de coordination, tenue à Rabat, par les composantes de la majorité gouvernementale, M. Radi a indiqué que les rapports entre le gouvernement et le parlement doivent être professionnels et objectifs et non fondés sur les sentiments ou les intérêts, soulignant que la majorité gouvernementale aspire à édifier un Maroc démocratique moderne résolument attaché à ses constantes et ses principes. M. Radi a mis l'accent sur l'importance de la tenue de cette réunion qui vise à chercher les moyens d'améliorer l'action du gouvernement et de l'institution parlementaire pour répondre aux besoins et attentes des citoyens dans les différents domaines, ce qui requiert des efforts de la part des institutions exécutive et législative. Le Premier secrétaire de l'USFP a, par ailleurs, estimé que la concrétisation des attentes des citoyens exige la création d'un climat politique et social à même de réaliser les performances escomptées, insistant sur le fait que le gouvernement et le parlement pourraient contribuer à la création de ce climat qui permettra d'avancer et d'améliorer le rendement dans les différents domaines. Soulignant la nécessité de faire du parlement une institution de dialogue et de débats sérieux et responsables, un espace dédié à la recherche de solutions aux problématiques auxquelles fait face le pays et un cadre de réformes, M. Radi a appelé les parlementaires à être présents et à participer massivement aux séances publiques et aux travaux des commissions. Il a appelé, dans ce sens, à oeuvrer en tant que gouvernement et parlement pour rétablir la confiance du citoyen dans l'action politique, les institutions et les acteurs politiques et rendre crédible l'action politique et celle des partis politiques sans lesquels, il n'y aura pas de véritable démocratie. Pour réaliser ces objectifs, il faut procéder dès maintenant à des réformes politiques, notamment la réforme du Code électoral et de la loi sur les partis politiques, la moralisation de la vie politique, a-t-il conclu.