L'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) est un programme "cohérent et concerté" qui chapeaute toutes les démarches à caractère social menées à travers le Maroc, souligne le journal belge "La Tribune de Bruxelles". "Le Maroc peut s'enorgueillir de bénéficier de l'Initiative nationale pour le développement humain, un programme cohérent et concerté, qui chapeaute toutes les démarches à caractère social menées à travers le Royaume", écrit la publication bruxelloise dans un spécial consacré au Maroc. Tout en jetant la lumière sur plusieurs volets de développement enregistré depuis l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI, le journal rappelle les finalités de cette initiative, inscrite dans un programme vaste de développement durable, basé sur des politiques "publiques intégrées". Ce projet impliquant "toutes les composantes de la société" se veut "un centre de coordination des actions afin de rendre cohérents et surtout plus efficaces" les programmes d'aides et de lutte contre la précarité, souligne la publication dans ce dossier intitulé "Maroc, l'éternel... et le renouveau". Les programmes INDH sont conçus notamment pour combler les déficits en matière d'accès aux services de base et aux activités génératrices d'emploi, ainsi que pour l'intégration du secteur informel, la lutte contre l'invulnérabilité et l'aide aux personnes à besoins spécifiques, explique le journal. "Le projet s'inscrit en fait dans une optique résolument participative", souligne le journal en citant Mme Nadira El Guermai, gouverneur-coordinatrice de l'INDH qui met en avant la mise en place d'un "nouveau style de management" qui consiste à "habituer les gens à l'audit". "Tous nos projets sont audités. C'est la population qui est dans le besoin qui exprime ses besoins, les décline en projets et les soumet aux comités locaux, provinciaux ou régionaux selon une procédure claire", explique Mme El Guermai. L'INDH, financée en majeure partie par le gouvernement dans un premier temps, ajoute le journal, s'est engagée à "parer au plus urgent" et s'est attelée à répondre aux besoins de la population la plus fragilisée dans quelque 360 communes rurales des plus pauvres et 250 quartiers démunis dans le milieu urbain et périurbain. Pour ce faire, toutes les composantes de la société ont été invitées à participer à la réalisation de ce grand chantier et à leur tête le gouvernement qui, trois mois après le discours royal de mai 2005, a remis à SM le Roi Mohammed VI un plan d'action gouvernemental pour la mise en oeuvre de l'Initiative, rappelle "La Tribune de Bruxelles". "Plan qui définit le contexte et les enjeux de l'Initiative, les programmes élaborés, le financement, les modalités d'exécution et le planning de la mise en oeuvre", ajoute le journal, faisant remarquer que les partis politiques avaient également été invités à participer en inscrivant au coeur de leur programme électoral des projets concrets.