Le président de la Ligue des droits de l'Homme au Sahara, Baba Miyara a appelé l'Algérie à garantir le droit des séquestrés de Tindouf à la libre circulation, conformément aux chartes internationales. Au vu que les séquestrés sahraouis se trouvent sur son sol, l'Algérie est appelée à leur garantir leurs droits à la libre circulation, au choix de leurs lieux de résidence, au contact de leurs familles et à la rencontre des organisations internationales des droits de l'Homme, a affirmé M. Miyara qui était l'invité lundi du journal du soir de la chaîne 2M. L'Algérie doit également autoriser les représentants des organisations des droits de l'Homme à visiter les camps, outre la tenue d'un recensement et l'adoption de mécanismes transparents et bien définis relatifs à l'évaluation des aides internationales au profit des séquestrés, a-t-il dit, mettant l'accent sur la souffrance endurée par les séquestrés qui sont exploités par le polisario qui détourne les aides humanitaires qui lui sont destinées. La conclusion qu'on peut tirer du retour massif des séquestrés de Tindouf à la Mère-patrie c'est que ces derniers ont été victimes des allégations mensongères véhiculées durant plusieurs années par la direction du polisario, a-t-il souligné. En s'arrêtant sur les grands chantiers, les politiques d'ouverture et les pas franchis par le Maroc dans le domaine des droits de l'Homme, ces ralliés ont pu être au fait des allégations mensongères du polisario, a-t-il poursuivi. Il a appelé tous les sahraouis séquestrés à Tindouf à suivre le chemin de leurs frères qui ont regagné la mère-patrie, soulignant qu'il y a une conviction croissante surtout au sein des jeunes que l'avenir des Sahraouis est dans le projet d'autonomie et la démocratie qui règne au Maroc.