Le 6-ème symposium international sur la radioactivité naturelle existant dans les matériaux s'est ouvert, lundi à Marrakech, en présence de chercheurs et d'universitaires nationaux et étrangers venus d'Europe, des Amériques, d'Asie, d'Afrique, d'Australie et du monde arabe. Cette conférence, qui se poursuivra jusqu'au 25 mars, est organisée conjointement par le Centre national de l'énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), le Centre d'études et de recherches des phosphates minéraux (CERPHOS) et les Universités Hassan II de Casablanca et Cadi Ayad de Marrakech, en collaboration notamment avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Union internationale de radioécologie (IUR). Initié pour la première fois en dehors de l'Europe, ce forum réunit également des représentants des industries des phosphates, du pétrole et du gaz ainsi que ceux d'associations actives dans le domaine de la radioactivité, dont l'Association des ingénieurs en génie atomique du Maroc (AIGAM) et l'Association marocaine de radioprotection (AMR). Les participants auront à débattre plus particulièrement de la problématique de la radioactivité naturelle existant dans des produits extraits de la terre et qui contiennent un niveau de radioactivité un peu élevé, dont les industries des phosphates, du pétrole et du gaz, apprend-on auprès des organisateurs. Les conférenciers se pencheront également sur des problèmes inhérents au transport de matériaux radioactifs et au traitement des déchets radioactifs, ajoute-on de même source. Le choix du Maroc pour abriter ce grand événement international est dicté par le fait que le Royaume est le premier producteur mondial du phosphate, a déclaré un responsable du CNESTEN à la MAP.