Le 4ème Congrès International de "la physique des interactions, rayonnement-matière" (PIRM) a ouvert, lundi, ses travaux à Dakhla, avec la participation d'une pléiade d'universitaires marocains et étrangers. Prennent part à cette manifestation scientifique de trois jours, organisée par l'école supérieure de technologie de Berrechid relevant de l'université Hassan Ier, et la faculté des sciences et techniques de Settat, en partenariat avec la faculté des sciences d'El Jadida relevant de l'université Chouaïb Doukkali, des professeurs et chercheurs universitaires du Maroc, de France, de Belgique, d'Algérie, d'Arabie Saoudite, du Canada et du Congo démocratique. Parrainé par l'association de développement et de la recherche scientifique, ce congrès, initié avec le concours d'universités marocaines et étrangères, se veut notamment un carrefour de partage et d'échange sur les avancées réalisées dans les domaines de recherche liés au thème choisi et un espace offrant aux jeunes chercheurs l'occasion de présenter leurs travaux. Cette 4ème édition, qui fait suite à celle d'El-Jadida en mai 1995 et celles de Marrakech en avril 2003 et avril 2006, accorde une place importante aux nouveaux matériaux et aux énergies renouvelables qui sont devenus de véritables atouts en termes économiques comme en termes écologiques, a souligné M. El-Mostapha Oualim, président du comité d'organisation à l'ouverture des travaux. Le choix de ces thématiques, a-t-il poursuivi, vient s'inscrire dans le cadre du grand projet marocain des énergies renouvelables qui contribuera aux efforts nationaux pour la préservation de l'environnement et la réalisation du développement durable, a ajouté M.Oualim. La tenue de ce congrès à Dakhla permet aux deux universités partenaires à l'organisation de cet évènement (l'Université Chouaïb Doukkali et l'université Hassan Ier) de rayonner à l'échelle nationale et de contribuer à la diffusion de la culture scientifique, a indiqué, pour sa part, M. Mohamed Kouam, président de l'université Chouaïb Doukkali.
M. Kouam a noté que les thèmes retenus pour ce congrès font parties des priorités nationales en termes de développement socio-économiques de notre pays qui a connu une accélération soutenu avec l'ouverture de grands chantiers structurants à travers tout le pays et dans différents domaines, en vue d'asseoir les bases solide de la régionalisation que les universités marocaines sont appelées à accompagner. De son côté, le wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oued-Eddahab, M. Hamid Chabar, s'est félicité du choix de la ville de Dakhla pour abriter ce congrès, faisant observer que la ville de est devenue une destination privilégiée pour l'organisation de plusieurs manifestations à caractère scientifique, artistique, culturel et sportif. Après avoir souligné la contribution de tels évènements au renforcement de l'attractivité de la région et au rayonnement de son image, M. Chabar a rendu hommage aux éminents spécialistes et professeurs marocains et étrangers qui se sont rendus à Dakhla pour prendre part à ce congrès international. La séance d'ouverture, qui s'est déroulée en présence de présidents et membres de conseils élus, de responsables des services extérieurs et des acteurs locaux, a été marquée par la présentation d'un conférence sur "les structures photoniques naturelles: une source d'inspiration", animée par le professeur Serge Berthier, de l'université Paris Diderot en France. Les travaux de cette rencontre se déclineront en une série de conférences plénières, de communications orales et de communications par affiche sur des thèmes liés notamment aux énergies renouvelables, à "la nanotechnologie et photonique " aux " précédés d'élaboration et de caractérisation et d'analyse " et aux "techniques nucléaires, optiques et moléculaires". La physique des interactions rayonnement-matière est un domaine majeur de la physique qui s'est développé considérablement ces dernières années et qui a été à l'origine d'un nombre important d'applications faisant partie de notre environnement technologique quotidien (énergies renouvelables, nanotechnologie, optoélectronique...). Aussi, ce domaine de la physique possède un corpus de concepts spécifiques qui sont indispensables à la description de la matière et à la compréhension et la fabrication des matériaux nouveaux, selon des explications fournies par les organisateurs.